6 minutes avec Nathalie Fontanet, présidente du Conseil d'Etat
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Nathalie Fontanet a pris la présidence du Conseil d'Etat, depuis le 1er juin. Elle était invitée de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.
Servette a remporté, dimanche, la coupe de Suisse, après 23 ans d'attente:
"Un immense moment de bonheur! Le sport genevois est en fête!"
Vous êtes présidente mais aussi chargée des finances. Avec des comptes exceptionnels pour 2023 et un solde positif de près de 200 millions de francs. Vous avez opté pour une baisse d’impôt. La Ville, elle, préfère jouer la prudence et ne diminue pas les impôts. Le Conseil d’Etat de droite est plus dépensier qu’un conseil administratif de Gauche. C’est le monde à l’envers….
"Le Conseil d'Etat avait indiqué, dans son programme de législature, que si les comptes le permettaient, ils proposeraient une baisse d'impôts des personnes physiques. Le fait d'avoir, depuis trois ans, des comptes extrêmement positifs, nous a donné l'envie de reporter cela sur la population. On a la chance d'avoir un tissus économique exceptionnel. Ce sont peu d'entreprises qui font des chiffres extraordinaires mais nous avons aussi des personnes fortunées. Il faut donc que nous restions compétitifs pour continuer d'attirer ces entreprises et ces personnes".
La semaine dernière, la séance du Grand Conseil a été perturbée par des manifestants pro palestiniens, insultant les députés, une députée leur répondant avec un doigt d'honneur. Cette polarisation autour de la situation à Gaza, vous inquiète?
"Cette polarisation m'inquiète. On doit y rester attentif, toute personne doit pouvoir se sentir en sécurité dans les rues de notre canton. Je distingue les manifestations sur le domaine public où il y a des règles précises avec des autorisations données. Il faut leur laisser la possibilité de manifester sous réserve de prendre en compte l'intérêt des commerçants. Il ne faut pas bloquer l'ensemble du canton et de la Ville. Pour les manifestations dans les universités, elle de la compétence des universités et le Conseil d'Etat ne peut qu'appuyer les soutenir".
Vous êtes chargé des ressources humaines. La situation au sein du département de Pierre Maudet, avec des départs qui s’enchaînent à la santé, vous inquiète?
"Je ne m'exprime pas sur ce qui se passe dans les départements de mes collègues. Mais le Conseil d'Etat est attentif à ce qui se passe, de façon général, dans tous les départements".
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