Cixin Liu public
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La belle affiche du film La Belle et la Bête, de Jean Cocteau De tous les contes, ceux que je préfère sont ceux de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, et parmi eux, tout particulièrement, La Belle et la Bête, qui depuis toujours m’enchante (et dont on trouvera ici une lecture faite à mes enfants il y a une quinzaine d’années). Elle est l’histoire d’…
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(c) Teatro Madrid C’est la dernière partie d’une trilogie dont je n’ai vu que cette dernière, pour sa dernière, dimanche, au Théâtre du Rond-Point. C’est une femme, une femme amoureuse, amoureuse et dépendante ; amoureuse et dépendante d’un pervers qui la quitte, comme elle a toujours craint qu’il le fasse, comme elle l’a peut-être poussé à le fair…
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L’arbre généalogique de la famille (c) Editions Grasset C’est le titre qui m’a plu, qui tout de suite m’a plu et attiré : inventer la famille, comme si celle-ci était non seulement donnée mais créée ou recréée, créée et recréée, sans cesse réimaginée et refantasmée. Et inventée aussi dans l’autre acception du terme : inventée comme on invente un tr…
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Vive (c) Compagnie Superlune À Avignon, une scène qui ressemble à un tribunal, un tribunal qu’éclaireraient des lumières de ring. Une petite fille de sept ans qu’émerveillent les alexandrins y apprend Le Loup et l’agneau. Agneau, elle l’est, agneau dont le loup-père abuse (curieux euphémisme), abuse pendant des années, toutes les années d’école, av…
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Les trois amazones de la ménagerie du Jardin des plantes Il y a ce spectacle de danse, sur la forêt, donné l’autre soir au conservatoire du Ve arrondissement ; cette magnifique exposition sur Les vivants visitée à Lille, fin 2022 ; la journée Nous, le vivant, organisée en septembre 2023 par l’ENS et le Muséum ; il y a ce que Marc nous apprend au th…
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Alice Milliat en mars 1920, Agence Rol, Gallica On aurait aimé (et ça n’est pas tout à fait hors sujet) un visage plus avenant, plus jeune, plus sportif, plus élancé, mais c’est sans doute notre désir, notre attente qui est trompée, pervertie peut-être, par l’image de douceur et de grâce qui colle aux femmes, que nous collons aux femmes, et que nou…
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“Bon, on va tous sortir mater le fleuve et les gens et puis sentir l’odeur du monde”, déclare, dans Sur la route, Neal Cassady à la petite bande qui traverse avec lui l’Amérique tandis que la voiture et ses passagers viennent d’embarquer sur un ferry qui, de la Nouvelle Orléans, va les transporter en face, à Algiers, sur l’autre rive du Mississippi…
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(c) Olivia Gay et {BnF C’est une magnifique exposition dont on sort bouleversé – dont je suis sorti bouleversé et ravi. Ravi comme le personnage des santons de Provence, qui sans doute était depuis toujours un peu simplet mais que sa rencontre avec l’enfant divin a dépris de lui-même. Et c’est bien ainsi que j’étais : ravi à moi-même, complètement …
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Mécanisme d’horloge (Musée des arts décoratifs de Strasbourg) Il y a quelque chose de pourri dans le royaume technico-industriel dans lequel nous vivons, quelque chose de déréglé et de proliférant, que nous avons du mal à distinguer et à cerner car il émane de nos enfants les plus radieux, les plus doués et les plus prometteurs : la raison, la scie…
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Il y avait l’autre jour à l’INALCO une conférence sur la guerre cognitive, et plus précisément sur la théorisation, par l’armée de la République populaire de Chine, de la guerre cognitive. Ceux qui ont lu Le problème à trois corps (les deux premiers tomes sont passionnants, le troisième m’est tombé des mains) savent que cette question de la guerre …
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C'est l'improbabilité de tout ce qui se noua, de tout ce qui arriva à se nouer et à démentir tous les pronostics sérieux et rationnels qui pouvaient, qui avaient sans doute été faits sur le cours probable, raisonnable, des événements, qui étonne d'abord et rend joyeux parce que libéré du poids que fait ordinairement peser sur nos idées, sur nos pro…
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L'Art de la joie est l'histoire de Modesta, une sicilienne née au début du XXème siècle, qu'on découvre lorsqu'elle a quatre ans et qu'elle tente de ne pas être totalement écrasée par la misère et l'horizon de désespoir que referment sur elle sa mère crasseuse et sa sœur trisomique, et qu'on suit jusqu'à la soixantaine, ayant surmonté et s'étant ag…
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Je crois que je me suis depuis toujours identifié à Bernard Marx, le héros pas très glorieux du Meilleur des mondes. Et je crois aussi que j'ai toujours ressenti un certain attrait pour ce Brave new world, pour ce monde qui, s'il relève en partie du cauchemar, a aussi pour lui d'être simple, infiniment simple à vivre. Cet article Bernard Marx et le…
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Les humains mis à part, pas d'animaux dans cette heure et demie d'images qui défilent : nous sommes devenus le seul vivant, le seul maître des choses, un démon terraformeur, constructeur et destructeur, seul être qui ait encore sa place sur cette planète tissée de réseaux. Cet article Koyaanisqatsi est apparu en premier sur Aldor (le blog).…
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Certes, vaches, moutons et poulets ne sont pas des humains, non plus que les chimpanzés ou les bonobos, qu'on met pourtant en cage et qu'on utilise pour des expériences. Mais où est la différence radicale qui rendrait acceptable dans un cas ce qui ne l'est pas dans l'autre ? Cet article Elizabeth Costello (de J. M. Coetzee) est apparu en premier su…
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Une chambre à soi, a titré Clara Malraux, la traductrice, là où le texte anglais ne parlait que de room. Mais elle a sans doute eu raison, Clara, qui s'y connaissait en fait d'encombrement de l'espace et d'étouffement par les hommes, de traduire ainsi. Car ce n'est pas seulement un bureau qui, pour Virginia Woolf, a manqué aux femmes, mais une vie,…
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On ne soulignera jamais assez que la révolution ne sert à rien si elle n'est pas inspirée par son idéal ultime. Les méthodes révolutionnaires doivent être en harmonie avec les objectifs révolutionnaires. Les moyens utilisés pour approfondir la révolution doivent correspondre à ses buts. En d'autres termes, les valeurs éthiques que la révolution inf…
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De cette capacité algorithmique à décomposer et à décrire le monde, les esprits analytiques tirent un profond sentiment de supériorité, que vient confirmer leur maîtrise incontestable des sciences et des technologies. Pas un seul instant, les Européens et les néo-Américains n'imaginent qu'ils aient, de leur côté, quelque chose à apprendre des Indie…
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Hans Castorp, un jeune Hambourgeois qui se destine à une carrière d'ingénieur naval, rend visite à son cousin, Joachim, soigné dans un sanatorium de Davos, en Suisse. Venu pour un séjour de trois semaines, il demeurera sept ans dans la montagne. Et c'est là, en haut, loin de la société et des préoccupations ordinaires, qu'il grandira, se découvrira…
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C'est un livre extraordinaire : on est - je suis - stupéfait par la culture, l'intelligence, la sensibilité, la finesse que déploie l'autrice ; par l'audace et la fermeté de son propos ; par la façon dont, chapitre après chapitre, comme le temps dépose ses sédiments, elle construit ce palimpseste riche, profond, épais, bourré de vie et de contradic…
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Je suis sûr qu’il s’est dit ça, Eric Fottorino : que c’était peine perdue, que c’était encre gâchée, que c’était prétention, que – pire encore – c’était une façon de se donner bonne conscience à peu de frais ; et que ce texte, comme les noyés, comme les Yéménites, comme les femmes afghanes, comme les glaciers, comme les coraux, comme tous nos comba…
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J'aime bien Laureline. Elle est pétillante, dynamique, réfléchie, intelligente, sage, jolie, curieuse, tendre, moqueuse, fragile et terriblement forte, incarnant à elle seule l'inatteignable polysémie que les hommes, parfois, attendent des femmes qu'ils aiment. C'est dire à la fois leur folie et leur détresse. Cet article Laureline, Mara et autres …
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"Tu crois que j'ai quelque chose a donner. C'est mal formulé. Mais j'ai moi aussi une espèce de certitude intérieure croissante qu'il se trouve en moi un dépôt d'or pur qui est à transmettre. Seulement l'expérience et l'observation de mes contemporains me persuade de plus en plus qu'il n'y a personne pour le recevoir." Cet article Un dépôt d’or pur…
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Ce passage sur l'amour qu'on a pour celui dont on attend maux et biens, dont on dépend absolument et qui nous traite comme sa créature, est d'un réalisme, d'un cynisme effrayants. De quelle terrible expérience Simone Weil a-t-elle tiré cette vision noire et amère, servile, dégradante de l'amour ? Cette vision qui fonde ensuite sa conception sadomas…
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Ce qui choque, en effet, en cette période révolutionnaire, c'est l'espace qui bée entre le droit dénié aux femmes d'être des citoyennes et le droit qui leur est donné de monter sur l'échafaud pour des raisons politiques. Il y a là une incohérence radicale qui, à elle seule, justifie la Déclaration d'Olympe de Gouges. Cet article Déclaration des dro…
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C'est cette fonte de l'indifférence accumulée par le temps et l'ennui que, sauf à être irrémédiablement endurci, chacun espère à chaque instant : cette irruption de l'amour qui tellement ébranle et bouleverse qu'elle met bas toutes nos défenses, tous nos replis, brise toutes les murailles que l'égoïsme avait élevées, anéantit toutes les certitudes …
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L'une des inversions malignes les plus classiques et les plus meurtrières a donné naissance à l'idée de pureté. La pureté est l'inversion maligne de l'innocence. L'innocence est amour de l'être, acceptation souriante des nourritures célestes et terrestres, ignorance de l'alternative infernale pureté-impureté. De cette sainteté spontanée et comme na…
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Le discours d'Ayn Rand est un hymne débridé à l'argent, au dollar et à la recherche égoïste du profit ; sa philosophie est scandaleusement industrialiste, productiviste et totalement déconnectée de nos préoccupations écologiques et planétaires ; elle est l'auteure favorite de Donald Trump, l'héroïne des Libertariens, et probablement l'égérie des Qa…
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Il existe des tyrans, il existe des chaînes, il existe de la cruauté. Mais le plus souvent, ce que nous désignons ainsi n'est que l'émanation de nous-même, une chose que nous nourrissons en nous et que nous désignons comme autre par abus de langage Cet article La servitude volontaire (ou l’optimisme de La Boétie) est apparu en premier sur Aldor (le…
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La conscience est ce qui transcende toutes les règles, toutes les apparences, toutes les excuses, tous les faux-semblants et les faux-fuyants derrière lesquels nous nous réfugions ordinairement pour nous épargner le fardeau de la liberté ; la conscience, c'est l'exercice de la liberté. Cet article Monsieur Madeleine et la conscience est apparu en p…
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La comparaison des lettres d'Abélard et de celles d'Héloïse ne laisse pas le moindre doute : entre l'amour universel et abstrait d'Abélard et l'amour charnel et particulier d'Héloïse, le seul véritable amour est celui d'Héloïse. Cet article Héloïse est apparu en premier sur Aldor (le blog).By Aldor
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Prendre sur soi et affronter ce qui nous est donné, pour sauver ce qui peut l'être, pour sauver ceux qui peuvent l'être, sans illusion et sans fierté, sans rodomontades et sans éclat mais avec abnégation et tendresse, qui sont les fils avec lesquels se tisse la dignité Cet article Femmes puissantes est apparu en premier sur Aldor (le blog).…
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Chaque jour, partout, recommence cet échange de mercis. Cette abdication de puissance envers qui n'est que faiblesse. Ce don de tout à qui n'est rien. Rien d'autre qu'un appel, un espoir d'espérance. Une étoile dans la nuit. Noël tous les jours et chaque nuit recommencé. Cet article À la merci est apparu en premier sur Aldor (le blog).…
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La modération de Shangri-La n'est pas un scepticisme généralisé mais plutôt une façon de reconnaître l'imbrication des choses et l’impossibilité dans laquelle nous sommes le plus souvent - même si pas toujours ! - de distinguer non pas le mal du bien mais le tracé exact de la ligne les séparant. Cet article Shangri-La ou l’éloge de la modération es…
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Le mépris, d'Alberto Moravia, raconte la progressive découverte, par un homme, de ce qu'il sait déjà, de ce qu'il sait depuis le début. C'est le récit d'un déni qui s'achève, pareil à celui que nous ressentons face au monde qui s'abîme, le voyant se déliter sans cependant y croire vraiment, écartelés que nous sommes entre l'aveuglement, le refus de…
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L'épaisseur du monde, c'est la conscience d'une interaction difficile : tout est imbriqué dans ce jeu de billard à mille bandes où volent des effets-papillons et où les choix ne sont simples que pour ceux qui ne voient que la surface des choses. Cet article L’épaisseur du monde : la pensée écologique, de Timothy Morton est apparu en premier sur Ald…
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