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Pères de famille : L'arnaque derrière les beaux discours
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Si l’on en croit certains médias, les hommes d’aujourd’hui, et particulièrement les pères, seraient devenus de grands féministes. Fini le père absent, cantonné au rôle de figure autoritaire qui ne se manifeste que pour gronder les enfants. Désormais, le "nouveau père" serait investi, impliqué, moderne. On le voit donner le biberon, déposer les enfants à la crèche, assister aux réunions parents-profs. Sur les réseaux sociaux et dans les médias, on célèbre ces pères visibles, présents, qui semblent enfin partager les responsabilités parentales. Une révolution ? Pas si sûr. Derrière cette image flatteuse se cache une réalité bien moins reluisante. Les journalistes Guillaume Daudin et Stéphane Jourdain ont mené l’enquête sur ces nouveaux pères en France, et leur constat est sans appel : le mythe du père égalitaire est une arnaque, un récit qui empêche de voir les inégalités toujours bien présentes. En 1986, les femmes assumaient 80 % des « activités parentales » liées aux enfants. Vingt-cinq ans plus tard, ce chiffre n’a baissé que de 9 points, atteignant encore 71 %. En 2023, sur Doctolib, 85 % des rendez-vous médicaux pour les enfants sont toujours pris par les mères. La proportion d’hommes prenant leur congé paternité stagne depuis une décennie, et les tâches domestiques continuent d’incomber majoritairement aux femmes. Les progrès existent, mais ils sont lents, trop lents. Les chiffres sont là pour rappeler une évidence : si l’implication des pères a légèrement évolué, nous sommes encore loin de l’égalité. Et cette illusion d’un partage équitable des responsabilités masque les efforts considérables que les femmes continuent de fournir, tant dans la sphère privée que professionnelle. Alors, plutôt que de célébrer à l’infini les hommes qui accomplissent ce qui devrait être normal, il est urgent de poser les bonnes questions. Qu’est-ce qui a vraiment changé depuis les années 80 ? Quels modèles avons-nous à suivre dans les pays où l’égalité progresse réellement ? Et surtout, que peuvent faire les hommes qui regardent cette vidéo pour, à leur échelle, contribuer à une société plus juste, où la parentalité et les tâches domestiques ne reposent plus sur les épaules des femmes seules ? Pour comprendre comment le mythe du nouveau père peut être déconstruit pour que l’égalité devienne enfin une réalité, Salomé Saqué reçoit Guillaume Daudin et Stéphane Jourdain dans cette nouvelle émission pour Blast.
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Si l’on en croit certains médias, les hommes d’aujourd’hui, et particulièrement les pères, seraient devenus de grands féministes. Fini le père absent, cantonné au rôle de figure autoritaire qui ne se manifeste que pour gronder les enfants. Désormais, le "nouveau père" serait investi, impliqué, moderne. On le voit donner le biberon, déposer les enfants à la crèche, assister aux réunions parents-profs. Sur les réseaux sociaux et dans les médias, on célèbre ces pères visibles, présents, qui semblent enfin partager les responsabilités parentales. Une révolution ? Pas si sûr. Derrière cette image flatteuse se cache une réalité bien moins reluisante. Les journalistes Guillaume Daudin et Stéphane Jourdain ont mené l’enquête sur ces nouveaux pères en France, et leur constat est sans appel : le mythe du père égalitaire est une arnaque, un récit qui empêche de voir les inégalités toujours bien présentes. En 1986, les femmes assumaient 80 % des « activités parentales » liées aux enfants. Vingt-cinq ans plus tard, ce chiffre n’a baissé que de 9 points, atteignant encore 71 %. En 2023, sur Doctolib, 85 % des rendez-vous médicaux pour les enfants sont toujours pris par les mères. La proportion d’hommes prenant leur congé paternité stagne depuis une décennie, et les tâches domestiques continuent d’incomber majoritairement aux femmes. Les progrès existent, mais ils sont lents, trop lents. Les chiffres sont là pour rappeler une évidence : si l’implication des pères a légèrement évolué, nous sommes encore loin de l’égalité. Et cette illusion d’un partage équitable des responsabilités masque les efforts considérables que les femmes continuent de fournir, tant dans la sphère privée que professionnelle. Alors, plutôt que de célébrer à l’infini les hommes qui accomplissent ce qui devrait être normal, il est urgent de poser les bonnes questions. Qu’est-ce qui a vraiment changé depuis les années 80 ? Quels modèles avons-nous à suivre dans les pays où l’égalité progresse réellement ? Et surtout, que peuvent faire les hommes qui regardent cette vidéo pour, à leur échelle, contribuer à une société plus juste, où la parentalité et les tâches domestiques ne reposent plus sur les épaules des femmes seules ? Pour comprendre comment le mythe du nouveau père peut être déconstruit pour que l’égalité devienne enfin une réalité, Salomé Saqué reçoit Guillaume Daudin et Stéphane Jourdain dans cette nouvelle émission pour Blast.
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1 Pourquoi les gros viandards sont majoritairement des machos réactionnaires ? 29:54
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Si l’on vous dit que les hommes qui mangent de la viande rouge tous les jours sont très conservateurs et sexistes, vous allez sûrement penser que l’on exagère, que cela n’a rien à voir et pourtant c’est un fait. Plus un homme mange de la viande rouge, plus il est à droite et misogyne. C’est le résultat d’une enquête IFOP menée en 2022 auprès de plus de 2000 hommes sur leur rapport à la viande, à la politique et au genre. Elle démontre par exemple que 41% des consommateurs quotidien de viande de bœuf considèrent que le travail d’un homme est de gagner de l’argent et celui d’une femme de s’occuper de la maison et de sa famille. Tout ceci est aussi le résultat d’un matraquage culturel, d’une construction sociale. La pop culture nous montre sans cesse des scènes, des images qui associent la virilité à la consommation de viande. Les influenceurs masculinistes sont obsédés par la viande rouge. Les publicités ont longtemps mis en avant cette idée que les animaux et les femmes existent simplement pour combler l’appétit des hommes. Beaucoup de pubs pour de la viande affichent des femmes en sous vêtements comme si la libido masculine et l'amour du steak allaient de pair, comme si le corps féminin était une viande comme une autre à goûter. Pourtant, parler du lien entre consommation de viande et virilité dans le débat public c’est s’exposer à tout le cyberharcèlement possible et imaginable. C’est ce qu’a vécu notamment Sandrine Rousseau pour avoir dit cette simple phrase “il faut changer de mentalité pour que manger une entrecôte cuite sur un barbecue ne soit plus un symbole de virilité". N’est-il pas temps de briser ce tabou alors que les hommes consomment deux fois plus de viande rouge que les femmes, que la consommation de viande est le principal responsable des émissions de gaz à effet de serre liées à l'alimentation et que la souffrance animale est devenue une préoccupation majeure dans notre société. Dans son nouveau livre, Tu seras carnivore, mon fils, Amanda Castillo, montre comment l'oppression des femmes et des animaux sont liés mais aussi comment le patriarcat animalise les femmes pour mieux les consommer. Quels sont les liens entre le sexisme et le carnisme ? En quoi la consommation de viande s’inscrit dans un système de domination masculine ? Comment repenser nos habitudes alimentaires pour changer notre société ? Réponse dans cet entretien de Paloma Moritz avec Amanda Castillo…
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1 Corée : comment vivre avec le risque de guerre permanente 29:54
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Imaginez vivre à proximité d’une frontière où un dictateur imprévisible, doté de l’arme nucléaire, menace régulièrement de vous anéantir ou de plonger votre pays dans une nouvelle guerre. Comment vivre avec cette peur au quotidien ? Ce scénario n’est pas celui d’un film, c’est la réalité de millions de Sud-Coréens, coincés dans une tension géopolitique qui semble sans fin. Pour mieux comprendre la situation actuelle, il faut revenir un peu en arrière. Entre 1950 et 1953, la guerre de Corée a opposé le Nord, soutenu par l’Union soviétique et la Chine, au Sud, appuyé par les Nations unies sous la direction des États-Unis. Ce conflit, qui a fait des millions de morts, s’est terminé par un armistice signé le 27 juillet 1953, mais aucun traité de paix n’a jamais été conclu. Depuis, la péninsule est divisée par une frontière hautement militarisée, symbole d’une guerre jamais officiellement terminée. D’un côté, la Corée du Sud est devenue une démocratie, dotée d’une économie de libre marché, ouverte sur le monde. De l’autre, la Corée du Nord reste une dictature isolée, dirigée d’une main de fer par Kim Jong Un. Sous son règne, le Nord a intensifié le développement de son arsenal nucléaire, multipliant les essais de missiles intercontinentaux et les discours belliqueux pour affirmer sa puissance et maintenir une pression constante sur ses voisins. Résultat, les Sud-Coréens vivent dans l’ombre constante de ces menaces. Chaque nouvelle provocation nord-coréenne, qu’il s’agisse d’un tir de missile ou d’un exercice militaire, ravive des peurs profondément ancrées. Dans certaines régions proches de la frontière, les habitants ressentent directement ces tensions : explosions lointaines qui résonnent, et manœuvres militaires font partie de leur quotidien. C’est précisément dans ce contexte que vit l’autrice Keum Suk Gendry Kim, à quelques kilomètres seulement de la frontière nord-coréenne. Son environnement immédiat nourrit une angoisse qu’elle retranscrit dans son œuvre, elle pose une question qui obsède tant de Sud-Coréens : comment continuer à vivre normalement avec une menace de guerre permanente au-dessus de sa tête ? Pour y répondre, elle a décidé de savoir, d’enquêter, de comprendre qui est le dictateur qui vit si près de chez elle, et vient en discuter avec Salomé Saqué sur le plateau de Blast.…
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1 La France est-elle structurellement raciste ? (oui) 1:20:15
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Et si on arrêtait de faire semblant de ne pas voir le racisme ? C’est la question que pose Estelle Depris dans son livre Mécaniques du privilège blanc. Un guide anti raciste à destination des personnes blanches. Un livre d’actualité à l’heure où le climat politique et médiatique rend ces questions de plus en plus difficiles à aborder. Alors que le racisme est toujours plus visible, décomplexé… Le dernier rapport de la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme fait état d'une année 2023 marquée par une très forte augmentation des actes racistes (+32%) et une explosion des actes antisémites (+284%) « dans un contexte de défiance vis-à-vis de l'Autre et de la diffusion d'un discours haineux dans certaines sphères politiques et médiatiques où la figure de l'immigré est rendue responsable des maux de la société ». La période des législatives a été marquée par la libération de la parole raciste. Au milieu de tout cela, les inversions sémantiques sont de plus en plus fréquentes pour créer une confusion permanente. Le racisme anti-blanc, pourtant considéré comme un non sens par les sciences sociales, est un terme que l’on entend désormais presque partout. Prises au cœur de cette violence verbale et physique, les personnes racisées continuent de souffrir de discriminations permanentes et invisibilisées, alimentées par une extrême droite qui ne cesse de monter… Dans cet entretien, Paloma Moritz et Estelle Depris prennent de la hauteur pour faire le point : Qu’est-ce que le racisme exactement ? Pourquoi notre société est-elle bien souvent aveugle aux discriminations ? Comment le racisme est-il instrumentalisé ? Comment devenir un ou une bonne allié.e anti raciste et construire une société plus juste et égalitaire ? Estelle Depris est consultante, conférencière et formatrice belge. À travers son compte Instagram “Sans Blanc de Rien”, elle encourage les citoyen·nes à reconnaître la persistance du racisme.…
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1 Donald Trump : Hyper capitalisme, racisme et extrême droite 42:26
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Ça y est, Donald Trump est de retour aux affaires. Élu président des États-Unis, pour la seconde fois, le milliardaire américain entrera en fonction le 20 janvier prochain. En attendant, il distille jour après jour les noms de celles et ceux qu’il a choisi pour diriger le pays à ses côtés et les mesures qu’il compte mettre en place. Du futur ministre de la Défense cerné par les scandales sexuels à l’ex-patronne du catch nommée ministre de l’Éducation nationale, la politique de Donald Trump s’annonce plus à droite que jamais. Racisme et mesures qui favorisent les plus riches, voici grosso modo ce à quoi on peut s’attendre de la part du 47ème président des États-Unis. Alors, quelles conséquences pour les États-Unis et le reste du monde à l’heure notamment ou un génocide est en cours à Gaza. Pour y répondre, Blast reçoit Sylvie Laurent, historienne spécialiste des États Unis et auteure de Capital et Race publié aux éditions du Seuil.…
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1 “On en est lutte contre un système qui ne veut pas nous entendre ” - avec Charlotte Bienaimé 54:26
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“Les féministes détestent les hommes, elles veulent que les femmes les dominent” « On n’a plus besoin du féminisme, l’égalité femmes-hommes est déjà là » “Les féministes exagèrent et sont trop agressives” « Le féminisme supprime les différences entre les femmes et les hommes » “Les femmes sont naturellement faites pour s’occuper des enfants”… Voilà des phrases, des idées reçues que vous avez sûrement déjà entendues autour de vous. Malgré les évolutions de la société, elles ont encore la vie dure. Et parfois on ne sait pas toujours quoi répondre, par où commencer pour expliquer que le féminisme n’est pas un “problème de femmes”. Il propose avant tout de regarder le monde avec de nouvelles lunettes. Et de vivre plus libres tout simplement. Parce que l'intime est politique et que les violences, les dominations sont innombrables. Comment expliquer que tout le monde gagnerait à vivre dans un monde plus féministe ? Non le combat féministe n’est pas dépassé. Et c’est en partant de ce constat que Charlotte Bienaimé a créé en 2017 un podcast à soi. Elle y aborde toutes les questions de société, au prisme du genre en mêlant documentaires et entretiens, récits intimes et paroles d’expert.e.s, textes inspirants et réflexions personnelles. Devenu une référence, il est écouté par plusieurs centaines de milliers de personnes chaque mois. Son objectif : déconstruire les préjugés, comprendre d’où ils viennent, “faire entendre les voix que l’on n’entend pas” et montrer aussi comment les prises de conscience féministe bouleverse une vie. Travail, sport, parentalité, sexualité.s, violences, écologie, handicap, vieillesse, précarité, enfance, luttes sociales… tous les sujets sont scrutés. Pour questionner les rapports de domination et explorer les voies d’émancipations possibles. Alors comment ont évolué les luttes féministes depuis MeToo ? Où en sommes-nous en tant que société ? Et en quoi le podcast est moteur des révolutions féministes ? Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Charlotte Bienaimé.…
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1 Pères de famille : L'arnaque derrière les beaux discours 41:00
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Si l’on en croit certains médias, les hommes d’aujourd’hui, et particulièrement les pères, seraient devenus de grands féministes. Fini le père absent, cantonné au rôle de figure autoritaire qui ne se manifeste que pour gronder les enfants. Désormais, le "nouveau père" serait investi, impliqué, moderne. On le voit donner le biberon, déposer les enfants à la crèche, assister aux réunions parents-profs. Sur les réseaux sociaux et dans les médias, on célèbre ces pères visibles, présents, qui semblent enfin partager les responsabilités parentales. Une révolution ? Pas si sûr. Derrière cette image flatteuse se cache une réalité bien moins reluisante. Les journalistes Guillaume Daudin et Stéphane Jourdain ont mené l’enquête sur ces nouveaux pères en France, et leur constat est sans appel : le mythe du père égalitaire est une arnaque, un récit qui empêche de voir les inégalités toujours bien présentes. En 1986, les femmes assumaient 80 % des « activités parentales » liées aux enfants. Vingt-cinq ans plus tard, ce chiffre n’a baissé que de 9 points, atteignant encore 71 %. En 2023, sur Doctolib, 85 % des rendez-vous médicaux pour les enfants sont toujours pris par les mères. La proportion d’hommes prenant leur congé paternité stagne depuis une décennie, et les tâches domestiques continuent d’incomber majoritairement aux femmes. Les progrès existent, mais ils sont lents, trop lents. Les chiffres sont là pour rappeler une évidence : si l’implication des pères a légèrement évolué, nous sommes encore loin de l’égalité. Et cette illusion d’un partage équitable des responsabilités masque les efforts considérables que les femmes continuent de fournir, tant dans la sphère privée que professionnelle. Alors, plutôt que de célébrer à l’infini les hommes qui accomplissent ce qui devrait être normal, il est urgent de poser les bonnes questions. Qu’est-ce qui a vraiment changé depuis les années 80 ? Quels modèles avons-nous à suivre dans les pays où l’égalité progresse réellement ? Et surtout, que peuvent faire les hommes qui regardent cette vidéo pour, à leur échelle, contribuer à une société plus juste, où la parentalité et les tâches domestiques ne reposent plus sur les épaules des femmes seules ? Pour comprendre comment le mythe du nouveau père peut être déconstruit pour que l’égalité devienne enfin une réalité, Salomé Saqué reçoit Guillaume Daudin et Stéphane Jourdain dans cette nouvelle émission pour Blast.…
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1 Naomi Klein : « Seule la gauche peut lutter contre le fascisme » 53:19
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L'entretien de Naomi Klein est disponible en version anglaise : https://www.blast-info.fr/emissions/2024/naomi-klein-disaster-capitalism-and-alternative-facts-wlMXMjuGRieOAC_-eT7qjQ Soutenez Blast, nouveau média indépendant : https://www.blast-info.fr/soutenir Après la victoire de Donald Trump, la question hante nombre d’entre nous : mais comment autant de personnes ont-elles pu élire quelqu’un qui ment quotidiennement, pourquoi ses électeurs ne lui tiennent-ils pas rigueur de ses mensonges ? Au fond, ce sont des questions plus larges qui sont soulevées, comment le complotisme a t il pu gagner autant de terrain ces dernières années ? Que faire avec ceux, de plus en plus nombreux, qui vivent dans des réalités parallèles ? Marteler les faits ne suffit plus, alors comment s’y prendre ? C’est la question que s’est posée l’autrice Naomi Klein. Dans son nouvel essai, « le double, voyage au cœur du monde miroite », elle explore ce monde parallèle, tout un monde souterrain de désinformation et de conspirations qui selon elle se nourrit du silence et des échecs du monde dit progressiste. Dans ce livre, elle explique que les causes que les progressistes défendent sont désormais dormantes et ont été usurpées, remplacées par des doubles distordus. Elle est venue parler de son ouvrage sur le plateau de Blast.…
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1 Gaza : Pourquoi il faut boycotter Mcdonald's, Coca-Cola, etc... 28:02
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Comment, en tant que citoyen occidental, agir face à la situation en Palestine ? Pour en parler, Yanis Mhamdi reçoit Fiona Ben Chekroun, coordinatrice européenne du mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS). Inspiré du boycott de l’Afrique du Sud des années 80, le BDS, créé en 2005 à Ramallah par la société civile, appelle à boycotter les entreprises complices de la colonisation et des violences à Gaza. Malgré sa légalité reconnue par les juridictions internationales, ce mouvement fait face à une criminalisation croissante, notamment en France. Mais le boycott a-t-il un réel impact sur la politique israélienne ? Découvrez une discussion approfondie sur l’efficacité du boycott, ses enjeux politiques, et les obstacles auxquels les militants font face dans leur lutte pour la justice en Palestine.…
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1 Abattre les animaux, massacrer les humains - avec Kaoutar Harchi 1:12:28
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Dans cet entretien avec Soumaya Benaissa, Kaoutar Harchi, écrivaine et sociologue, présente son livre Ainsi l’animal et nous (Actes Sud). À travers un style mêlant poésie, politique et analyse, elle explore les liens entre la violence exercée sur les animaux et les systèmes de domination touchant les groupes marginalisés : femmes, colonisés, migrants, non-blancs, etc. Harchi expose une thèse forte : les méthodes de contrôle et d’oppression appliquées aux humains ont souvent été testées sur les animaux. Elle éclaire, avec profondeur et justesse, la relation entre patriarcat, colonialisme, racisme et capitalisme. Un appel puissant à reconnaître l’interconnexion des luttes pour la justice.…
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1 Technopolice : vers un néofascisme en France ? 44:45
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Et si la France suivait le chemin de la Chine en matière de surveillance des citoyens ? Une population sous le regard permanent des caméras, où l’intelligence artificielle donne les moyens de contrôler les moindres faits et gestes de tout le monde, le tout entre les mains d’une police surpuissante, avec des pertes de libertés publiques inédites ? Pour Félix Tréguer, chercheur associé au centre internet et société du CNRS, la question se pose. Entre les drones, les logiciels prédictifs, la vidéosurveillance algorithmique, ou encore la reconnaissance faciale : le recours aux dernières technologies de contrôle se banalise au sein de la police française. Loin de juguler la criminalité, selon lui, toutes ces innovations contribueraient en réalité à amplifier la violence d'État. De l'industrie de la sécurité aux arcanes du ministère de l'Intérieur, de la CNIL au véhicule de l'officier en patrouille, son dernier livre, Technopolice, retrace les liens qu'entretient l'hégémonie techno-solutionniste avec ce qu’il qualifie de dérive autoritaire en cours.…
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1 Quand la compassion devient une arme politique 54:55
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Pourquoi avons-nous une empathie à géométrie variable ? Pourquoi n'avons-nous pas le même degré d’identification à certaines parties de la population ? En d’autres termes, qu'est-ce qui donne à voir l'autre comme un semblable, dont nous pouvons comprendre et partager les émotions, ou au contraire, le marginalise et empêche tout phénomène d'empathie? Ce sont les questions auxquelles a essayé de répondre la neuro scientifique Samah Karaki, qui en tire une grande conclusion : l’empathie est très politique. Si l’empathie à géométrie variable est en quelques sortes biologique selon ses recherches, sa construction en revanche est éminemment politique, et n’a pas grand chose de naturel. Pour qui compatissons nous, et pour qui ne le faisons nous pas, cela relève avant tout de notre construction sociale en tant qu’individu. L’empathie, ça s’encourage, se construit, se façonne, notamment par les médias, la culture, et les responsables politiques, tout comme la déshumanisation, qui est un processus très politique là encore. La déshumanisation d’un groupe social ou d’une partie de la population auprès d’une autre partie de la population est d’ailleurs le préalable pour permettre sa discrimination, les violences à son encontre, voire son anéantissement. Pour Samah Karaki l’empathie est faillible et sélective, et elle n’est pas la solution, ce qui ne l’empêche pas de souligner le problème majeur que pose la déshumanisation. Selon elle, nous sommes tous inévitablement exclus de l’expérience des autres, et un surplus d’empathie peut même empêcher de mener une action de protection efficace. Plutôt que d’apporter à la souffrance et à l’injustice une réponse individuelle et affective, elle plaide en faveur de mesures politiques et sociales. Alors quels sont les aspects politiques de l’empathie, quelles solutions face à ce constat ? Réponse avec Salomé Saqué et Samah Karaki dans cette nouvelle émission.…
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1 Comment résister à la culpabilisation - avec Mona Chollet 1:10:57
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« Qu’est-ce qui a bien pu te passer par la tête ?!» « Quelle conne » «Tu es tellement bête, la prochaine fois, tais-toi!». Dans "Résister à la culpabilisation : Sur quelques empêchements d'exister", Mona Chollet , journaliste et essayiste féministe interroge cette "petite voix" intérieure qui juge, sermonne, insulte et parfois détruit. Pour nous amener à comprendre pourquoi nous sommes-nous si dur.e.s avec nous-mêmes L’autrice de « Sorcières : La puissance invaincue des femmes » met en perspective la société violente qui se joue de nous en nous et révèle par quels mécanismes intimes cette violence s’actualise. Aussi, pour bien comprendre comment cet ennemi intérieur se transforme en monstre collectif et partant en objet politique, Mona Chollet remonte dans le cadre de cet entretien avec Soumaya Benaissa, jusqu’aux racines patriarcales de l’autoflagellation et de ses sédimentations religieuses et culturelles, guidée par cette question première « qui nous parle quand on croit se parler à soi même » ?…
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1 « On ne peut pas chanter les louanges de la République et favoriser l'école privée » 47:22
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Les profs ne travaillent pas assez, ils se plaignent alors qu’ils sont toujours en vacance”, ou encore “les élèves sont de plus en plus violents”, “le niveau baisse”, sans parler du classique “les profs sont des absentéistes”, les idées reçues sur l’école française sont extrêmement répandues. Parce que l’on y passe tous, et parce que l’on peut avoir un lien direct avec elle notamment en tant que parents d’élèves, beaucoup d’entre nous se permettent d’avoir des avis très tranchés sur l’école, l’éducation nationale de manière générale, sans forcément connaître le sujet en profondeur. Pourtant, c’est un sujet d’intérêt public. L’éducation nationale est le premier budget de la Nation, 12 millions d’élèves fréquentent cette école au quotidien et 1 million 200 000 personnes y travaillent. Bref, de par son rôle de formation des citoyens, l’école est un sujet de société incontournable et pourtant mal connu. Alors, parce qu’elle en avait assez des clichés sur le sujet, parce qu’elle voulait analyser les idées reçues, la journaliste spécialiste de l’éducation Louise Tourret a décidé d’enquêter sur cette thématique et d’en tirer un livre, où elle reprend une par une ces phrases toutes faites, qu’elle confronte aux faits. Nos idées reçues sur l'école sont elles un mythe ou une réalité, réponse tout de suite dans cette nouvelle émission, pour Blast !…
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Karl Marx disait : « C’est l’esclavage qui a donné de la valeur aux colonies, ce sont les colonies qui ont créé le commerce du monde, c’est le commerce du monde qui est la condition nécessaire de la grande industrie mécanique ». C’est en s’appropriant cette analyse que Sylvie Laurent, historienne et spécialiste de la société américaine, tente de retracer la naissance de ce qu’on appelle le capitalisme racial. À travers son ouvrage, "Capital et Race", paru aux éditions du Seuil, l'auteure démontre comment le racisme est partie intégrante de la naissance du capitalisme. Esclavage, colonisation, expropriation des terres et accaparement des richesses,de Karl Marx à Malcolm X, jusqu’à aujourd’hui avec Angela Davies, tous sont d’accord pour dire que capitalisme et racisme ne font qu’un.…
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La France est-elle en train de devenir de droite, voire d’extrême droite ? Pour beaucoup d'intellectuels et de journalistes, c’est une évidence. Un constat souvent étayé par les résultats électoraux. Pourtant selon le sociologue Vincent Tiberj, les citoyens français sont devenus beaucoup plus progressistes qu'il n'y paraît : cette droitisation ne serait qu’un mythe. Il pointe l'importance de la manière dont on parle des inégalités sociales et des questions de société « en haut », qui vont à rebours des préoccupations d'« en bas ». Il met en avant la grande démission citoyenne face aux partis, aux candidats : avec ce silence électoral grandissant, les voix des urnes sont selon lui de moins en moins représentatives. Sur quoi s’appuie-t-il pour affirmer tout cela ? Réponse dans cette nouvelle émission pour Blast.…
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