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À la Une: l’horreur à Gaza, l’angoisse en Israël

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Paris Match fait le parallèle entre, d'une part, les images diffusées par l'armée israélienne - des photos satellites des cibles à Gaza, des colonnes de blindés qui s'enfoncent dans l'enclave – et, d'autre part, les clichés des journalistes palestiniens.

Parmi eux, le photographe Motaz Azaiza devenu « l'oeil de Gaza pour plus de 11 millions de personnes ».

Sur son compte Instagram, « son visage s'éteint peu à peu »,

« photo après photo », « massacre après massacre ».

Le 14 octobre dernier, le jeune homme publie « une vidéo terrible ». On y voit un bébé de moins de deux ans, visage ensanglanté, les yeux fermés, la bouche ouverte à l'avant d'une ambulance.

La petite fille est morte dans les bras du photographe. Son commentaire : « J'aurais voulu être à ta place... »

« Motaz Azaiza n'édulcore rien », raconte Paris Match, « il montre l'horreur de Gaza comme elle vient ».

L’angoisse des familles des otages israéliens

Dans un reportage à Tel Aviv, l’Obs rencontre Hadas Kalderon, visage tordu par l'inquiétude. Cette mère de famille n'a rien pu faire quand les membres du Hamas ont enlevé « sa fille, son fils, son ex-mari » dans le raid du 7-octobre.

L'Obs relaie donc la colère de cette rescapée contre Benyamin Netanyaou accusé « de ne rien faire pour sauver les otages ».

Seul lueur d’espoir pour Hadas Kalderon, sa double-nationalité française. Pour cette femme, c'est son autre patrie qui libérera ses enfants, car, dit-elle, « la France sait négocier avec le Qatar »...

« Le dilemme des Arabes israéliens »

Le Point prend la mesure du fossé en train de se creuser entre Juifs et citoyens d'origine arabe, à Nazareth.

Dans la plus grande ville arabe d'Israël, un imam prêche devant ses fidèles rassemblés dans sa mosquée :

« Nous sommes partagés entre la rage de voir notre peuple mourir sous les bombes à Gaza et notre condamnation de l'attaque terroriste du Hamas qui a tué des innocents. »

Autre témoignage amer : celui de cet informaticien renvoyé quelques jours après avoir « liké » un hommage aux victimes de Gaza sur le réseau social LinkedIn. Il assure avoir vu « le visage de ses collègues juifs changer subitement » en réaction.

Enfin ce politologue arabe israélien redoute un repli accru de sa communauté sur elle-même, depuis l’attaque du 7-Octobre. « Notre capacité à vivre ensemble continue de s'éroder. »

Au Sahel, « le risque d’une victoire des djihadistes est réel »

Dans les colonnes du Journal du Dimanche, interview du général Frédéric Blachon. Ce dernier a été commandant de l’opération Barkhane pendant un an. Le militaire constate une « poussée spectaculaire des djihadistes » au Sahel, que le Mali, le Burkina Faso, le Niger ne peuvent qu’au plus « contenir ». Selon Frédéric Blachon, « les djihadistes n’ont aucun mal à se substituer aux Etats pour apporter un semblant de justice et un cadre d’organisation politique » vue comme un « moindre mal ». Selon lui, les gouvernements concernés « peuvent surtout essayer de passer un compromis [avec les djihadistes] », comme « un peu plus d’application de la loi islamique (…) en échange de leur maintien au pouvoir ». Le général à la retraite craint « un risque d’expansion », avec au Ghana et au Sénégal, des « cellules dormantes » qui « peuvent passer à l’action à tout moment ». Seule raison d’espérer selon Frédéric Blachon : « la division entre l’Etat Islamique au Grand Sahara et le Groupe de Soutien à l’Islam et aux musulmans qui se livrent une lutte sans merci ».

En France, les travailleurs étrangers et sans-papiers à l’affiche avant l’examen du projet de loi Immigration

Le Point consacre un dossier à ces emplois occupés par des personnes venues d'ailleurs. Elles œuvrent dans la restauration, l'aide aux personnes dépendantes, le bâtiment, ou comme agents de sécurité, « des secteurs où les Français rechignent ».

Selon l'hebdo, « le projet de loi dit immigration prévoit de faciliter la régularisation de certains étrangers dans les métiers dits en tension ». Une mesure rejetée par les partis les plus à droite, comme Les Républicains.

Ce rejet suscite l'indignation chez certains : « sans immigré, comment on va faire ? », se demande un restaurateur, qui ajoute : « On va bientôt être un pays de centenaires, il faudra des gens pour s'occuper de nous. »

Comme en écho, L’Obs consacre un portrait à Souleyman, sans-papier ivoirien.

Il se débat depuis 5 ans pour être régularisé, mais son dossier a été refusé car son patron « a confondu les montants du smic brut et net ».

Depuis son autorisation de séjour a expiré, et son employeur l’a licencié. Le jeune trentenaire originaire d'Abidjan se dit « à la merci de tous ». « De ses logeurs qui peuvent le mettre à la rue », « de ses employeurs qui ne veulent pas payer les heures sup ».

Souleyman va de nouveau tenter sa chance mais il ne pourra obtenir de titre de séjour « qu'en 2025 au mieux », si son dossier est accepté.

L’Abbé Pierre Superstar

« L'abbé Pierre, une vie de combat » sort la semaine prochaine en France. Un film-prétexte qu'utilise Le Parisien Weekend pour élever l'homme à la barbe blanche et à la pèlerine noire au rang des « superstars ».

L'hebdo raconte ainsi comment le prêtre a déclenché « une déferlante de bonté » à travers son engagement contre le mal logement, notamment lors de son appel de l’hiver 1954.

C'est ainsi au plaidoyer du fondateur d'Emmaüs que l'on doit la trêve hivernale, l'interdiction de l'expulsion des locataires pendant les mois les plus froids de l'année.

« Plus de 4 millions de personnes sont aujourd'hui mal logées et fragilisées par la hausse des loyers [en France] (…) Le combat de l'Abbé Pierre y est toujours d'actualité ».

Le fabuleux jackpot des tournées musicales

Les Echos Week-End se penchent sur le Final Lap Tour de 50 Cent. Le rappeur américain star du milieu des années 2000 a ainsi rassemblé 35 000 personnes il y a deux jours près de Paris, notamment grâce au tube In Da Club sorti il y a déjà 20 ans.

50 Cent qui rentabilise la nostalgie des fans avec des billets vendus entre 70 et 140 euros.

Et 50 Cent n'est pas le seul... car les concerts vont générer « près de 30 milliards de dollars de revenus » en 2023.

Pour Les Echos Weekend, les principales sources de cette manne financière, ce sont deux divas, Beyonce et Taylor Swift. La tournée nord-américaine de cette dernière pourrait rapporter 2 milliards de dollars en 68 dates, un record absolu... Beyonce a quant à elle vendu des billets « à plus de 3000 euros » lors de son dernier concert au stade de France. Inflation justifiée par des tournées de plus en plus pharaoniques et donc coûteuses.

Des spectacles souvent capturés dans des films ou autres produits dérivés là encore vendus aux fans-clients.

Mais les perdants, comme le déplorent les Echos Weekend, « ce sont sans doute les petites salles et les artistes moins connus ».

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Parmi eux, le photographe Motaz Azaiza devenu « l'oeil de Gaza pour plus de 11 millions de personnes ».

Sur son compte Instagram, « son visage s'éteint peu à peu »,

« photo après photo », « massacre après massacre ».

Le 14 octobre dernier, le jeune homme publie « une vidéo terrible ». On y voit un bébé de moins de deux ans, visage ensanglanté, les yeux fermés, la bouche ouverte à l'avant d'une ambulance.

La petite fille est morte dans les bras du photographe. Son commentaire : « J'aurais voulu être à ta place... »

« Motaz Azaiza n'édulcore rien », raconte Paris Match, « il montre l'horreur de Gaza comme elle vient ».

L’angoisse des familles des otages israéliens

Dans un reportage à Tel Aviv, l’Obs rencontre Hadas Kalderon, visage tordu par l'inquiétude. Cette mère de famille n'a rien pu faire quand les membres du Hamas ont enlevé « sa fille, son fils, son ex-mari » dans le raid du 7-octobre.

L'Obs relaie donc la colère de cette rescapée contre Benyamin Netanyaou accusé « de ne rien faire pour sauver les otages ».

Seul lueur d’espoir pour Hadas Kalderon, sa double-nationalité française. Pour cette femme, c'est son autre patrie qui libérera ses enfants, car, dit-elle, « la France sait négocier avec le Qatar »...

« Le dilemme des Arabes israéliens »

Le Point prend la mesure du fossé en train de se creuser entre Juifs et citoyens d'origine arabe, à Nazareth.

Dans la plus grande ville arabe d'Israël, un imam prêche devant ses fidèles rassemblés dans sa mosquée :

« Nous sommes partagés entre la rage de voir notre peuple mourir sous les bombes à Gaza et notre condamnation de l'attaque terroriste du Hamas qui a tué des innocents. »

Autre témoignage amer : celui de cet informaticien renvoyé quelques jours après avoir « liké » un hommage aux victimes de Gaza sur le réseau social LinkedIn. Il assure avoir vu « le visage de ses collègues juifs changer subitement » en réaction.

Enfin ce politologue arabe israélien redoute un repli accru de sa communauté sur elle-même, depuis l’attaque du 7-Octobre. « Notre capacité à vivre ensemble continue de s'éroder. »

Au Sahel, « le risque d’une victoire des djihadistes est réel »

Dans les colonnes du Journal du Dimanche, interview du général Frédéric Blachon. Ce dernier a été commandant de l’opération Barkhane pendant un an. Le militaire constate une « poussée spectaculaire des djihadistes » au Sahel, que le Mali, le Burkina Faso, le Niger ne peuvent qu’au plus « contenir ». Selon Frédéric Blachon, « les djihadistes n’ont aucun mal à se substituer aux Etats pour apporter un semblant de justice et un cadre d’organisation politique » vue comme un « moindre mal ». Selon lui, les gouvernements concernés « peuvent surtout essayer de passer un compromis [avec les djihadistes] », comme « un peu plus d’application de la loi islamique (…) en échange de leur maintien au pouvoir ». Le général à la retraite craint « un risque d’expansion », avec au Ghana et au Sénégal, des « cellules dormantes » qui « peuvent passer à l’action à tout moment ». Seule raison d’espérer selon Frédéric Blachon : « la division entre l’Etat Islamique au Grand Sahara et le Groupe de Soutien à l’Islam et aux musulmans qui se livrent une lutte sans merci ».

En France, les travailleurs étrangers et sans-papiers à l’affiche avant l’examen du projet de loi Immigration

Le Point consacre un dossier à ces emplois occupés par des personnes venues d'ailleurs. Elles œuvrent dans la restauration, l'aide aux personnes dépendantes, le bâtiment, ou comme agents de sécurité, « des secteurs où les Français rechignent ».

Selon l'hebdo, « le projet de loi dit immigration prévoit de faciliter la régularisation de certains étrangers dans les métiers dits en tension ». Une mesure rejetée par les partis les plus à droite, comme Les Républicains.

Ce rejet suscite l'indignation chez certains : « sans immigré, comment on va faire ? », se demande un restaurateur, qui ajoute : « On va bientôt être un pays de centenaires, il faudra des gens pour s'occuper de nous. »

Comme en écho, L’Obs consacre un portrait à Souleyman, sans-papier ivoirien.

Il se débat depuis 5 ans pour être régularisé, mais son dossier a été refusé car son patron « a confondu les montants du smic brut et net ».

Depuis son autorisation de séjour a expiré, et son employeur l’a licencié. Le jeune trentenaire originaire d'Abidjan se dit « à la merci de tous ». « De ses logeurs qui peuvent le mettre à la rue », « de ses employeurs qui ne veulent pas payer les heures sup ».

Souleyman va de nouveau tenter sa chance mais il ne pourra obtenir de titre de séjour « qu'en 2025 au mieux », si son dossier est accepté.

L’Abbé Pierre Superstar

« L'abbé Pierre, une vie de combat » sort la semaine prochaine en France. Un film-prétexte qu'utilise Le Parisien Weekend pour élever l'homme à la barbe blanche et à la pèlerine noire au rang des « superstars ».

L'hebdo raconte ainsi comment le prêtre a déclenché « une déferlante de bonté » à travers son engagement contre le mal logement, notamment lors de son appel de l’hiver 1954.

C'est ainsi au plaidoyer du fondateur d'Emmaüs que l'on doit la trêve hivernale, l'interdiction de l'expulsion des locataires pendant les mois les plus froids de l'année.

« Plus de 4 millions de personnes sont aujourd'hui mal logées et fragilisées par la hausse des loyers [en France] (…) Le combat de l'Abbé Pierre y est toujours d'actualité ».

Le fabuleux jackpot des tournées musicales

Les Echos Week-End se penchent sur le Final Lap Tour de 50 Cent. Le rappeur américain star du milieu des années 2000 a ainsi rassemblé 35 000 personnes il y a deux jours près de Paris, notamment grâce au tube In Da Club sorti il y a déjà 20 ans.

50 Cent qui rentabilise la nostalgie des fans avec des billets vendus entre 70 et 140 euros.

Et 50 Cent n'est pas le seul... car les concerts vont générer « près de 30 milliards de dollars de revenus » en 2023.

Pour Les Echos Weekend, les principales sources de cette manne financière, ce sont deux divas, Beyonce et Taylor Swift. La tournée nord-américaine de cette dernière pourrait rapporter 2 milliards de dollars en 68 dates, un record absolu... Beyonce a quant à elle vendu des billets « à plus de 3000 euros » lors de son dernier concert au stade de France. Inflation justifiée par des tournées de plus en plus pharaoniques et donc coûteuses.

Des spectacles souvent capturés dans des films ou autres produits dérivés là encore vendus aux fans-clients.

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