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À la Une: chaleur meurtrière au pèlerinage de La Mecque
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Le Wall Street Journal annonce un lourd bilan : « plus de 1170 morts » au hadj, le pèlerinage de La Mecque, « le plus meurtrier depuis 2015 ». « Alors que près de deux millions de pèlerins musulmans convergeaient vers les déserts saoudiens pour le hadj annuel, le royaume se préparait à tout, des attaques terroristes aux manifestations contre la guerre d'Israël dans la bande de Gaza. La menace est venue de la chaleur », explique le quotidien américain. Le Wall Street Journal a interrogé Kamal, un informaticien égyptien, « dont le père de 70 ans est mort au hadj ». « La plupart des pèlerins sont des personnes âgées et souffrent de maladies chroniques, et la température là-bas est supérieure à 50 degrés Celsius », dit-il. « Comment une personne âgée peut-elle supporter de marcher 20 kilomètres sous la chaleur et le soleil ? » Et cela ne va pas s'améliorer note le Wall Street Journal. « Des études récentes ont montré que la hausse constante des températures à La Mecque pourrait compromettre le déroulement du hajj pendant les mois d'été, dès les années 2040. »
Pèlerins non enregistrés
Outre la chaleur, le quotidien francophone libanais l'Orient-le Jour, met en avant « les failles logistiques » observées cette année : « un certain nombre de pèlerins ont dénoncé le manque d'installations sanitaires et de refroidissement adéquates dans les tentes d'habitation surpeuplées ». Facteur aggravant, ajoute l'Orient le Jour : « Chaque année, des dizaines de milliers de fidèles parviennent à participer au hadj sans avoir obtenu les permis nécessaires. Ils passent « par l’intermédiaire de compagnies de voyage frauduleuses qui organisent des visites en dehors des circuits officiels, ne comprenant ni bus ni logement, avec seulement un visa touristique ». L'Arabie saoudite affirme avoir « refoulé cette année plus de 300 000 pèlerins non enregistrés », précise l'Orient le Jour.
Carte thermique
Autre vague de chaleur meurtrière, celle qui frappe l'Inde. L'Hindustan Times nous explique « qu'entre le 1er mars et le 20 juin, on a compté jusqu'à 143 décès dus à la vague de chaleur, qui frappe une grande partie du pays ». L'Inde qui figure en bonne place dans une carte « des températures maximales à venir », visible en Une du New York Times. C'est une carte thermique avec des couleurs allant du jaune au rouge, de nécessaire prudence au danger extrême. « La planète a connu de loin son début d’année le plus chaud jamais enregistré. Jusqu'en mai, chaque mois depuis juin 2023 a été le plus chaud jamais enregistré, et l'année dernière dans son ensemble s'est classée comme la plus chaude jamais enregistrée », rappelle le New York Times.
Chaleur humide
Le South China Morning Post, nous explique de son côté « qu'un stress thermique généralisé sera ressenti par la majeure partie de la population chinoise d'ici la fin du siècle en raison du changement climatique , le nord du pays devant être le plus durement touché ». C'est ce que révèle une étude réalisée par des chercheurs chinois et américains. Et ils ont découvert que « la vitesse à laquelle cela se produit, diffère, dans le nord et le sud de la Chine, en raison des caractéristiques atmosphériques ». Autrement dit, explique le South China Morning Post : « L'accélération de l'augmentation de la température humide dans le nord de la Chine remet en question la compréhension conventionnelle des climats estivaux régionaux de la Chine, qui classaient historiquement le sud comme chaud et humide et le nord comme sec. « Et ce n'est pas anodin », précisent les chercheurs qui ont réalisé cette étude : « La chaleur humide peut entraver notre capacité à transpirer et nous exposer à un risque plus élevé de coup de chaleur dans un laps de temps plus court, faisant du stress thermique élevé "une préoccupation climatique mondiale majeure" ».
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Le Wall Street Journal annonce un lourd bilan : « plus de 1170 morts » au hadj, le pèlerinage de La Mecque, « le plus meurtrier depuis 2015 ». « Alors que près de deux millions de pèlerins musulmans convergeaient vers les déserts saoudiens pour le hadj annuel, le royaume se préparait à tout, des attaques terroristes aux manifestations contre la guerre d'Israël dans la bande de Gaza. La menace est venue de la chaleur », explique le quotidien américain. Le Wall Street Journal a interrogé Kamal, un informaticien égyptien, « dont le père de 70 ans est mort au hadj ». « La plupart des pèlerins sont des personnes âgées et souffrent de maladies chroniques, et la température là-bas est supérieure à 50 degrés Celsius », dit-il. « Comment une personne âgée peut-elle supporter de marcher 20 kilomètres sous la chaleur et le soleil ? » Et cela ne va pas s'améliorer note le Wall Street Journal. « Des études récentes ont montré que la hausse constante des températures à La Mecque pourrait compromettre le déroulement du hajj pendant les mois d'été, dès les années 2040. »
Pèlerins non enregistrés
Outre la chaleur, le quotidien francophone libanais l'Orient-le Jour, met en avant « les failles logistiques » observées cette année : « un certain nombre de pèlerins ont dénoncé le manque d'installations sanitaires et de refroidissement adéquates dans les tentes d'habitation surpeuplées ». Facteur aggravant, ajoute l'Orient le Jour : « Chaque année, des dizaines de milliers de fidèles parviennent à participer au hadj sans avoir obtenu les permis nécessaires. Ils passent « par l’intermédiaire de compagnies de voyage frauduleuses qui organisent des visites en dehors des circuits officiels, ne comprenant ni bus ni logement, avec seulement un visa touristique ». L'Arabie saoudite affirme avoir « refoulé cette année plus de 300 000 pèlerins non enregistrés », précise l'Orient le Jour.
Carte thermique
Autre vague de chaleur meurtrière, celle qui frappe l'Inde. L'Hindustan Times nous explique « qu'entre le 1er mars et le 20 juin, on a compté jusqu'à 143 décès dus à la vague de chaleur, qui frappe une grande partie du pays ». L'Inde qui figure en bonne place dans une carte « des températures maximales à venir », visible en Une du New York Times. C'est une carte thermique avec des couleurs allant du jaune au rouge, de nécessaire prudence au danger extrême. « La planète a connu de loin son début d’année le plus chaud jamais enregistré. Jusqu'en mai, chaque mois depuis juin 2023 a été le plus chaud jamais enregistré, et l'année dernière dans son ensemble s'est classée comme la plus chaude jamais enregistrée », rappelle le New York Times.
Chaleur humide
Le South China Morning Post, nous explique de son côté « qu'un stress thermique généralisé sera ressenti par la majeure partie de la population chinoise d'ici la fin du siècle en raison du changement climatique , le nord du pays devant être le plus durement touché ». C'est ce que révèle une étude réalisée par des chercheurs chinois et américains. Et ils ont découvert que « la vitesse à laquelle cela se produit, diffère, dans le nord et le sud de la Chine, en raison des caractéristiques atmosphériques ». Autrement dit, explique le South China Morning Post : « L'accélération de l'augmentation de la température humide dans le nord de la Chine remet en question la compréhension conventionnelle des climats estivaux régionaux de la Chine, qui classaient historiquement le sud comme chaud et humide et le nord comme sec. « Et ce n'est pas anodin », précisent les chercheurs qui ont réalisé cette étude : « La chaleur humide peut entraver notre capacité à transpirer et nous exposer à un risque plus élevé de coup de chaleur dans un laps de temps plus court, faisant du stress thermique élevé "une préoccupation climatique mondiale majeure" ».
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