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Qu'est ce que la parthénogenèse ?
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L'homme et la plupart des animaux connaissent un mode de reproduction sexué. L'accouplement du mâle et de la femelle permet la fécondation de l'ovule par un spermatozoïde.
Mais il n'en va pas de même avec la "parthénogenèse". Le nom même de ce mode de reproduction, tiré des mots grecs "parthenos", qui veut dire "vierge", et "genesis", qui signifie "naissance", en souligne toute la singularité.
Dans ce cas, en effet, l'embryon se forme dans le ventre de sa mère sans l'intervention d'un mâle. Il s'agit donc d'une forme de reproduction asexuée. Dans la parthénogenèse, les gènes habituellement fournis par les spermatozoïdes sont produits par un processus très complexe.
La plupart du temps, les rejetons nés de cette manière sont des femelles, parfaitement identiques à leur mère. Dans quelques cas, cependant, la parthénogenèse peut aboutir à la naissance de mâles fertiles.
Si la parthénogenèse est fréquente dans le monde végétal, on la rencontre beaucoup moins souvent dans le règne animal.
Ce mode de reproduction est plus courant chez les insectes, comme les fourmis, les abeilles ou encore les pucerons. Mais de nombreux vertébrés se reproduisent pourtant de cette façon.
Parmi les quelque 80 espèces concernées, on trouve d'abord des reptiles et des poissons. Ainsi, certains lézards ou des serpents à sonnette ont recours à la parthénogenèse.
Il est rare qu'elle soit choisie par des animaux plus volumineux. On cite notamment le cas de plusieurs requins femelles, élevés en captivité. En 2016, des bébés requins sont nés dans l'aquarium d'une ville d'Australie, alors que le bassin n'abritait que des femelles. Plus récemment, d'autres bébés requins sont nés de cette façon dans un aquarium de Sardaigne.
Le zoo de Louisville, aux États-Unis, a également été témoin d'une de ces naissances singulières. En effet, un python réticulé, un immense serpent de plus de 4 mètres de long, a pondu des œufs sans jamais avoir été approché par un mâle. En 2006, un dragon de Komodo, pensionnaire d'un zoo anglais, a fait la même chose.
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Mais il n'en va pas de même avec la "parthénogenèse". Le nom même de ce mode de reproduction, tiré des mots grecs "parthenos", qui veut dire "vierge", et "genesis", qui signifie "naissance", en souligne toute la singularité.
Dans ce cas, en effet, l'embryon se forme dans le ventre de sa mère sans l'intervention d'un mâle. Il s'agit donc d'une forme de reproduction asexuée. Dans la parthénogenèse, les gènes habituellement fournis par les spermatozoïdes sont produits par un processus très complexe.
La plupart du temps, les rejetons nés de cette manière sont des femelles, parfaitement identiques à leur mère. Dans quelques cas, cependant, la parthénogenèse peut aboutir à la naissance de mâles fertiles.
Si la parthénogenèse est fréquente dans le monde végétal, on la rencontre beaucoup moins souvent dans le règne animal.
Ce mode de reproduction est plus courant chez les insectes, comme les fourmis, les abeilles ou encore les pucerons. Mais de nombreux vertébrés se reproduisent pourtant de cette façon.
Parmi les quelque 80 espèces concernées, on trouve d'abord des reptiles et des poissons. Ainsi, certains lézards ou des serpents à sonnette ont recours à la parthénogenèse.
Il est rare qu'elle soit choisie par des animaux plus volumineux. On cite notamment le cas de plusieurs requins femelles, élevés en captivité. En 2016, des bébés requins sont nés dans l'aquarium d'une ville d'Australie, alors que le bassin n'abritait que des femelles. Plus récemment, d'autres bébés requins sont nés de cette façon dans un aquarium de Sardaigne.
Le zoo de Louisville, aux États-Unis, a également été témoin d'une de ces naissances singulières. En effet, un python réticulé, un immense serpent de plus de 4 mètres de long, a pondu des œufs sans jamais avoir été approché par un mâle. En 2006, un dragon de Komodo, pensionnaire d'un zoo anglais, a fait la même chose.
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1 Les voitures électriques sont-elles plus dangereuses que les thermiques ? 2:09
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Alors que les voitures électriques se multiplient sur nos routes, une question fait débat : sont-elles plus dangereuses que les voitures thermiques ? Une étude britannique de grande ampleur, publiée le 21 mai 2024 dans le Journal of Epidemiology and Community Health, apporte un éclairage inédit sur le sujet. Les chercheurs ont analysé plus de 960 000 accidents de la route survenus en Angleterre entre 2013 et 2022, impliquant différents types de véhicules : essence, diesel, hybrides et 100 % électriques. Leur objectif : mesurer précisément les risques de collisions avec des piétons, en tenant compte du type de motorisation. Les résultats sont frappants. Les voitures électriques présentent un risque de collision avec un piéton supérieur de 50 % par rapport aux véhicules thermiques. En milieu urbain, ce risque grimpe même à 66 %, ce qui inquiète particulièrement les auteurs de l’étude. En comparaison, les voitures hybrides présentent un risque accru de 19 % — un écart moins marqué, mais tout de même significatif. La raison principale ? Le silence des véhicules électriques à basse vitesse. Contrairement aux voitures thermiques, elles n’émettent quasiment aucun bruit lorsqu’elles roulent lentement. Résultat : les piétons, surtout les plus vulnérables — personnes âgées, malvoyants, enfants —, peuvent ne pas les entendre arriver. Les chercheurs rappellent que près de 90 % des accidents impliquant des véhicules électriques surviennent à des vitesses inférieures à 30 km/h, généralement en ville. Autre facteur : la capacité d’accélération immédiate des véhicules électriques. Leur couple puissant dès le démarrage peut provoquer des mouvements brusques, parfois difficiles à anticiper pour les piétons. L’étude montre toutefois que les accidents graves ou mortels ne sont pas plus fréquents avec les véhicules électriques. Ce sont surtout les chocs à basse vitesse, avec blessures légères ou modérées, qui sont en hausse. Pour limiter les risques, les auteurs recommandent plusieurs mesures : améliorer les dispositifs sonores des voitures électriques, adapter l’infrastructure urbaine pour mieux signaler leur présence, et former les conducteurs à ces spécificités. En conclusion, cette étude ne remet pas en cause la transition vers l’électrique, mais elle rappelle une chose essentielle : si la voiture change, notre vigilance, elle, doit rester intacte. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Tombons-nous plus facilement amoureux au printemps ? 2:14
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Ah, le printemps ! Les fleurs s’ouvrent, les oiseaux chantent, les journées rallongent… et les cœurs semblent s’emballer plus vite. Mythe romantique ou réalité biologique ? La science s’est penchée sur la question, et plusieurs études suggèrent que le printemps pourrait bel et bien favoriser les élans amoureux. D’abord, il y a la lumière. À la sortie de l’hiver, l’augmentation de l’ensoleillement stimule notre organisme. Selon une étude menée par l’Université de Copenhague, l’exposition à la lumière naturelle augmente la production de sérotonine, un neurotransmetteur lié à la bonne humeur et à la confiance en soi. Or, quand on se sent bien, on est plus enclin à aller vers les autres… et à s’attacher. Cette lumière joue aussi sur la production de mélatonine, l’hormone du sommeil, dont les niveaux baissent au printemps. Résultat : nous sommes plus éveillés, plus dynamiques, plus disponibles émotionnellement. Une étude italienne publiée dans Psychoneuroendocrinology a d’ailleurs montré que les variations saisonnières de la lumière influencent nos hormones sexuelles, en particulier la testostérone chez l’homme et la dopamine chez les deux sexes — deux moteurs puissants de l’attirance et du désir. Mais l’amour ne se joue pas qu’au niveau chimique. Le printemps est aussi une saison de renouveau social. Les températures plus douces favorisent les sorties, les rencontres, les festivals, les promenades… autant d’occasions où l’on croise de nouvelles personnes dans un contexte agréable. Une étude menée par l’Université du Colorado a observé une hausse significative des inscriptions sur les sites de rencontres entre mars et juin, avec un pic de conversations amorcées dès les premiers beaux jours. Et puis, il y a l’effet psychologique. Le printemps symbolise la renaissance après l’hiver. Il porte en lui une promesse de nouveauté, de légèreté, voire d’aventure. Selon le psychologue américain Richard Friedman, ce changement d’environnement crée un état de réceptivité mentale propice à l’amour : notre cerveau associe inconsciemment les beaux jours à des émotions positives, ce qui rend les autres plus attirants à nos yeux. Alors, oui, tomber amoureux au printemps n’est pas qu’un cliché poétique. C’est un moment où la biologie, l’environnement et la psychologie se conjuguent pour ouvrir les portes du cœur. Comme si la nature nous soufflait doucement : c’est le bon moment pour aimer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Pourquoi les avions relâchent-ils parfois du kérosène en plein vol ? 2:52
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Pour écouter mon podcast Le fil IA: Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/fr/podcast/le-fil-ia/id1797244733 Spotify: https://open.spotify.com/show/7DLZgY60IARypRmVGAlBM0?si=bacee66244884d27 ----------------------------- Imaginez un avion de ligne qui vient tout juste de décoller pour un long vol intercontinental. Mais quelques minutes plus tard, un passager fait un malaise grave, ou un voyant technique s’allume dans le cockpit. Résultat : le pilote décide de faire demi-tour et de se poser en urgence. Problème ? L’appareil est bien trop lourd pour atterrir en toute sécurité. C’est là qu’intervient une procédure méconnue mais cruciale : le délestage de kérosène. Concrètement, cela signifie relâcher en vol une partie du carburant. Ce n’est pas une opération faite à la légère, ni de manière fréquente. Elle est encadrée par des règles strictes fixées par la Direction générale de l’aviation civile. Et elle concerne uniquement les longs courriers, comme l’Airbus A380, qui peut embarquer plus de 300 000 litres de carburant ! Pourquoi ce délestage est-il nécessaire ? Chaque avion a une masse maximale au décollage, mais aussi une masse maximale à l’atterrissage. Or, un long-courrier qui décolle pour 10 heures de vol transporte beaucoup plus de carburant qu’il ne peut en avoir dans les réservoirs à l’atterrissage. Si l’appareil devait se poser trop tôt sans avoir consommé ce carburant, il serait trop lourd. Cela pourrait endommager le train d’atterrissage, compromettre la manœuvre ou même rendre la piste inutilisable. Dans ces situations d’urgence, le pilote peut demander une autorisation au contrôle aérien pour larguer du carburant. Cela se fait à plus de 2 000 mètres d’altitude, au-dessus de zones peu habitées, pour limiter les risques. La majeure partie du kérosène s’évapore dans les couches hautes de l’atmosphère, et le reste se disperse rapidement sous forme de vapeur d’eau et de gaz. Ce système n’est pas installé sur tous les avions, car il ne concerne que les appareils destinés à voler longtemps et loin. Et son usage reste rare. Mais il est vital dans certaines situations : il permet d’atterrir rapidement, sans risquer un accident. Un exemple marquant : en 2016, un Boeing d’Air France a dû relâcher du carburant au-dessus de la forêt de Fontainebleau avant de revenir se poser à Roissy. Une décision qui avait choqué localement… mais qui, du point de vue aéronautique, a sans doute évité bien pire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Pourquoi a-t-il fallu 7 ans pour mettre en œuvre le mètre ? 2:27
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Aujourd’hui, le mètre est une évidence. Il sert à mesurer nos tables, nos routes ou même la taille de nos enfants. Mais ce que l’on sait moins, c’est qu’il a fallu sept années d’efforts acharnés pour le définir avec précision. Et que cette aventure, à la fois scientifique et humaine, remonte à la Révolution française. En 1790, l’idée d’unifier les unités de mesure s’impose. Jusqu’alors, chaque région utilisait ses propres unités : toises, pieds, coudées… Un véritable casse-tête ! L’Assemblée constituante décide alors de créer une unité universelle, fondée non pas sur le corps humain – comme la longueur d’un pied ou d’un bras – mais sur la Terre elle-même. L’idée est audacieuse : mesurer un quart du méridien terrestre, c’est-à-dire la distance entre l’équateur et le pôle, puis diviser ce quart en dix millions de parties égales. L’une de ces parties deviendrait le mètre. Simple sur le papier… mais redoutablement complexe à réaliser. Pour cette mission, deux astronomes sont désignés en 1791 : Jean-Baptiste Delambre et Pierre Méchain. Leur tâche ? Mesurer avec la plus grande précision possible la distance entre Dunkerque et Barcelone. Pourquoi ce trajet ? Parce qu’il traverse un arc de méridien, en passant par Paris. Ils utilisent une méthode très rigoureuse pour l’époque : la triangulation. Elle consiste à créer un réseau de triangles entre des points élevés – clochers, tours, montagnes – et à en mesurer les angles pour calculer les distances. Le problème, c’est que chaque point nécessite des calculs précis, une installation minutieuse des instruments, et souvent des journées d’attente pour avoir un ciel dégagé. À cela s’ajoutent les obstacles humains. Nous sommes en pleine Révolution, puis sous la Terreur. Les deux scientifiques sont souvent pris pour des espions avec leurs longues-vues et leurs plans. Ils doivent sans cesse expliquer leur mission aux autorités locales, parfois hostiles. Méchain, de son côté, est obsédé par l’exactitude, au point de refaire certains calculs pendant des mois, voire des années. Au final, leur mission s’achève en 1798. Un an plus tard, en 1799, le mètre est officiellement adopté comme unité de mesure. Il est né d’une volonté de raison et de science, mais aussi d’un effort titanesque. Une unité universelle… issue d’une aventure humaine hors norme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Pourquoi la “vie miroir” serait-elle une menace pour l'humanité ? 2:11
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Parmi les nouvelles menaces qui planent sur l’avenir de l’humanité, un concept jusque-là réservé aux laboratoires commence à inquiéter : la vie miroir. Ce terme désigne une forme de vie artificielle, créée à partir de molécules dites miroirs. Pour comprendre, il faut revenir à la structure même du vivant. Toutes les formes de vie connues – des bactéries aux êtres humains – reposent sur des molécules ayant une orientation précise dans l’espace. Par exemple, nos acides aminés sont tous orientés à gauche, comme si la nature avait choisi de construire la vie uniquement avec des briques gauchères. Pourtant, il est possible, en laboratoire, de fabriquer l’équivalent droitier de ces molécules. Elles sont identiques en composition, mais inversées en miroir, comme une main droite par rapport à une main gauche. Une bactérie miroir serait donc un organisme vivant conçu à partir de ces versions inversées : acides aminés droitiers, sucres gauchers, enzymes et protéines "miroirs". Elle serait, en théorie, capable de se nourrir, de se reproduire… mais en utilisant une chimie que notre monde naturel ne reconnaît pas. Et c’est là que réside le danger. Une telle bactérie ne serait pas détectée par notre système immunitaire, qui ignore ces formes de molécules. Elle ne serait pas attaquée par nos défenses, ni neutralisée par les antibiotiques existants. En clair, si une bactérie miroir s’échappait d’un laboratoire et trouvait un moyen de survivre dans notre environnement, elle pourrait devenir incontrôlable. Des chercheurs de renom, dont plusieurs prix Nobel, alertent dans la revue Science : il faut ouvrir un débat avant de franchir cette limite. Car si l’intérêt scientifique est réel — mieux comprendre l’origine de la vie, ou produire des médicaments plus stables — le risque, lui, est colossal. Créer une vie miroir, c’est introduire une entité biologique qui évolue en dehors de toutes les règles connues. Alors, faut-il interdire cette recherche avant qu’il ne soit trop tard ? Pour ces scientifiques, la réponse est claire : oui. Car si la première bactérie miroir venait à naître… elle pourrait bien être la dernière chose que notre biologie soit capable d’ignorer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Où faut-il s'abriter en cas d'explosion nucléaire ? 2:07
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En cas d'explosion nucléaire, se protéger efficacement est essentiel pour augmenter ses chances de survie face aux multiples dangers engendrés, tels que l'onde de choc, les radiations thermiques et les retombées radioactives. Les recommandations suivantes, basées sur des études scientifiques et des directives officielles, indiquent les lieux les plus sûrs pour s'abriter. 1. Se mettre à l'abri immédiatement Dès les premiers signes d'une explosion nucléaire (éclair intense, bruit sourd), il est crucial de chercher refuge sans délai. Les premières minutes sont déterminantes pour éviter l'exposition aux radiations initiales et à l'onde de choc. 2. Privilégier les structures souterraines Les sous-sols offrent une protection accrue contre les effets mécaniques et les radiations. Selon les informations de l'IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) est un organisme public français chargé de l'évaluation des risques liés aux rayonnements ionisants et à la sûreté nucléaire, les particules radioactives libérées lors d'une explosion nucléaire retombent au sol, affectant l'ensemble du globe. Ainsi, s'abriter sous terre réduit l'exposition à ces particules. 3. S'éloigner des ouvertures Si un abri souterrain n'est pas accessible, il est recommandé de se positionner au centre d'un bâtiment, loin des fenêtres, portes et autres ouvertures. Les structures en béton ou en brique offrent une meilleure protection contre les radiations et l'onde de choc que les constructions légères. 4. Calfeutrer les ouvertures Pour limiter l'infiltration de particules radioactives, il est conseillé de sceller les portes, fenêtres et bouches d'aération à l'aide de bandes adhésives, de mastic ou de tissus. Le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères recommande de disposer de tels éléments pour assurer un confinement efficace en cas d'incident nucléaire. 5. Se tenir informé Disposer d'un poste de radio fonctionnant sur piles permet de recevoir les consignes des autorités et d'être informé de l'évolution de la situation. Les infrastructures de communication traditionnelles pourraient être endommagées, rendant les radios à piles essentielles pour obtenir des informations fiables. 6. Rester à l'abri jusqu'aux consignes d'évacuation Après l'explosion, les niveaux de radiation diminuent progressivement. Il est donc essentiel de rester confiné jusqu'à ce que les autorités indiquent que l'évacuation est sans danger. Sortir prématurément pourrait entraîner une exposition accrue aux radiations résiduelles. En conclusion, en cas d'explosion nucléaire, il est impératif de se mettre à l'abri rapidement, de préférence dans une structure souterraine ou au centre d'un bâtiment solide, de calfeutrer les ouvertures pour empêcher l'entrée de particules radioactives, de se tenir informé via une radio à piles et de rester confiné jusqu'à l'obtention de consignes claires des autorités. Ces mesures, basées sur des recommandations officielles et des études scientifiques, augmentent significativement les chances de survie face aux dangers d'une explosion nucléaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Pourquoi le nord se trouve-t-il en haut sur les cartes ? 2:25
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Lorsque nous imaginons une carte du monde, nous avons en tête une représentation bien précise : l’Amérique du Nord et l’Europe en haut, l’Amérique du Sud et l’Océanie en bas. Pourtant, cette orientation n’est pas une évidence universelle, mais le résultat de choix historiques, culturels et technologiques. Une question de convention historique Avant l’ère moderne, les cartes n’avaient pas d’orientation fixe. Dans l’Antiquité, les Égyptiens plaçaient souvent le sud en haut, car le Nil coulait du sud vers le nord. Les Chinois, eux, privilégiaient le sud en haut, car c'était symboliquement associé au pouvoir et à la divinité. Au Moyen Âge, les cartes européennes chrétiennes, appelées mappemondes T-O, plaçaient Jérusalem au centre et l’orient (l'est) en haut, d'où l'expression "s’orienter". Ce n’est qu’au XVIe siècle que le nord s’est imposé comme direction standard sur les cartes occidentales. Cette évolution est en grande partie due aux progrès de la cartographie et de la navigation. L'invention du compas magnétique, qui pointe naturellement vers le nord, a influencé la manière dont les marins représentaient le monde. De plus, les explorateurs européens de la Renaissance utilisaient des cartes basées sur la projection de Mercator (1569), qui positionnait le nord en haut pour faciliter la navigation maritime. Un choix influencé par l’eurocentrisme L’adoption définitive du nord en haut est aussi liée à l’hégémonie des puissances européennes. À mesure que les cartes devenaient des outils de domination et d’exploration, elles reflétaient la vision du monde des nations qui les produisaient. L’Europe, située dans l’hémisphère nord, occupait alors une place privilégiée en haut des cartes, renforçant une perception du monde où le nord semblait "supérieur" et le sud "inférieur". Une orientation arbitraire En réalité, il n’y a aucune raison scientifique pour que le nord soit en haut. D’autres représentations existent : certaines cartes modernes placent le sud en haut pour remettre en question notre vision du monde. En Australie, il est même courant de voir des cartes où leur continent est en haut ! Finalement, l’orientation des cartes est un choix culturel et historique. Elle pourrait être différente, mais nous sommes simplement habitués à voir le nord en haut… parce que ce sont les Européens qui ont imposé cette convention au fil des siècles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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L’Univers est rempli d’énigmes, et l’une des plus fascinantes concerne la rotation étrange des galaxies lointaines, récemment observée par le télescope James Webb. Ces observations révèlent que la majorité des galaxies situées à des milliards d’années-lumière tournent dans le même sens. Un phénomène inattendu, qui pourrait remettre en question nos modèles cosmologiques et soutenir une hypothèse radicale : et si nous vivions à l’intérieur d’un trou noir géant ? Les galaxies tournent… mais pourquoi ? Les modèles classiques de formation galactique expliquent la rotation des galaxies par des interactions gravitationnelles et la distribution de la matière noire. En théorie, les galaxies devraient montrer des orientations de rotation variées, en fonction de leur histoire et des forces cosmiques en jeu. Pourtant, l’uniformité observée défie cette logique. Certains chercheurs avancent que cette homogénéité pourrait être le signe que notre Univers lui-même est pris dans un gigantesque mouvement de rotation, ce qui n’est pas prévu par la théorie du Big Bang classique. Une telle rotation globale pourrait être un indice que nous nous trouvons à l’intérieur d’un trou noir en quatre dimensions, une structure hypothétique où les lois de la physique seraient bien différentes de celles que nous connaissons. Un trou noir… comme origine de l’Univers ? L’idée selon laquelle notre Univers pourrait être l’intérieur d’un trou noir n’est pas nouvelle. Selon cette hypothèse, l’Univers aurait émergé d’un trou noir situé dans un autre univers plus vaste. En effet, lorsque la matière tombe dans un trou noir, elle est comprimée par une gravité extrême et disparaît de notre espace-temps. Certains physiciens suggèrent que cette matière ne serait pas détruite mais projetée dans un autre espace, créant ainsi un nouvel univers à l’intérieur du trou noir. Si tel est le cas, alors notre propre Univers pourrait être un "bébé univers" issu d’un trou noir appartenant à un univers parent. Cette hypothèse expliquerait plusieurs énigmes cosmiques, comme l’origine de la singularité initiale du Big Bang, la structure homogène de l’Univers et, potentiellement, la rotation uniforme des galaxies. Une révolution scientifique en vue ? Bien que cette idée soit fascinante, elle demeure spéculative. Les observations du télescope James Webb ouvrent néanmoins des perspectives troublantes sur la structure profonde de notre Univers. Si cette rotation généralisée est confirmée, elle pourrait être la première preuve tangible que notre Univers est bien plus étrange qu’on ne l’imagine… et peut-être, le fruit d’un trou noir cosmique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Les diamants sont-ils vraiment indestructibles ? 1:59
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Le diamant, souvent considéré comme la substance naturelle la plus dure, est réputé pour sa capacité à résister aux rayures. Cette caractéristique provient de sa structure cristalline unique, où chaque atome de carbone est lié de manière covalente à quatre autres atomes, formant un réseau tridimensionnel extrêmement stable. Cette configuration confère au diamant une dureté de 10 sur l'échelle de Mohs, le plaçant au sommet de cette classification. Cependant, cette dureté exceptionnelle ne doit pas être confondue avec l'indestructibilité. En effet, malgré sa résistance aux rayures, le diamant possède des plans de clivage distincts. Ces plans sont des zones de faiblesse dans la structure cristalline où les liaisons atomiques sont moins robustes. Ainsi, un choc appliqué selon ces plans peut provoquer une fracture nette du diamant. C'est pourquoi, bien que le diamant soit extrêmement dur, il demeure fragile et susceptible de se casser sous un impact approprié. De plus, le diamant est sensible à des conditions environnementales spécifiques. Par exemple, à des températures élevées, notamment au-delà de 800 °C, il peut s'oxyder en présence d'oxygène, se transformant en graphite, une autre forme allotropique du carbone. Cette transformation est favorisée thermodynamiquement, bien que cinétiquement lente dans des conditions normales. Par ailleurs, certains produits chimiques agressifs peuvent également altérer la surface du diamant, affectant ainsi son éclat et sa transparence. Il est également intéressant de noter que, bien que le diamant soit la substance naturelle la plus dure connue, certaines substances synthétiques ou récemment découvertes pourraient le surpasser en termes de dureté. Cela souligne que la dureté, bien que remarquable, n'est pas synonyme d'indestructibilité. En conclusion, bien que le diamant soit le matériau naturel le plus dur, il n'est pas indestructible. Sa dureté exceptionnelle le rend résistant aux rayures, mais sa structure cristalline le rend vulnérable aux fractures sous certains angles et à des conditions environnementales spécifiques. Il est donc essentiel de manipuler et d'entretenir les diamants avec soin pour préserver leur intégrité et leur éclat au fil du temps Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Pourquoi serions-nous entrés dans une nouvelle ère géologique ? 2:46
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La Terre a connu plusieurs grandes transitions géologiques, chacune marquée par des changements profonds dans sa composition chimique et biologique. Aujourd’hui, une nouvelle étude suggère que nous pourrions être à l’aube d’une nouvelle ère, caractérisée par une explosion sans précédent de la diversité minérale causée par l’activité humaine. Ce phénomène surpasserait même des événements majeurs comme la Grande Oxydation, qui a transformé l’atmosphère et les océans il y a environ 2,4 milliards d’années. Une signature minérale unique Les minéraux sont des témoins silencieux de l’histoire de la Terre. Depuis la révolution industrielle, l’humanité a créé ou modifié un nombre impressionnant de minéraux, accélérant leur diversification bien au-delà des processus naturels. On recense aujourd’hui plus de 200 minéraux artificiels résultant directement de l’activité humaine, une augmentation exponentielle comparée aux millions d’années nécessaires à l’apparition de nouvelles espèces minérales par des processus géologiques classiques. L’exploitation minière, l’industrialisation et la pollution ont introduit de nouvelles conditions chimiques dans l’environnement, favorisant la cristallisation de minéraux inédits. Certains sont issus de la combustion du charbon et des cendres volantes, d’autres de la corrosion de métaux modernes ou encore de la cristallisation de déchets industriels. Cette prolifération, unique dans l’histoire terrestre, suggère que l’Anthropocène – l’ère dominée par l’humain – pourrait être une véritable époque géologique. Une transformation plus marquante que la Grande Oxydation ? Il y a 2,4 milliards d’années, la Grande Oxydation a bouleversé l’atmosphère terrestre en augmentant drastiquement le taux d’oxygène, permettant l’émergence de nouvelles formes de vie et la formation de nombreux minéraux oxydés. Pourtant, la diversité minérale induite par l’homme pourrait dépasser cette transformation, car elle ne se limite pas aux oxydes : elle concerne des composés inédits, jamais observés auparavant. De plus, ces minéraux ne sont pas confinés à un environnement précis : on les retrouve sur l’ensemble du globe, des décharges aux fonds marins en passant par les bâtiments et les infrastructures urbaines. Cette omniprésence rend leur empreinte encore plus significative. Une nouvelle ère géologique ? Si les minéraux sont des marqueurs du temps géologique, alors l’explosion actuelle de leur diversité pourrait marquer officiellement l’entrée dans une nouvelle ère. Cette transformation sans précédent témoigne de l’ampleur de l’impact humain sur la Terre, à un niveau qui rivalise avec les grands bouleversements naturels du passé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Pourquoi les femmes vieillissent-elles mieux que les hommes ? 3:17
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Le vieillissement du cerveau humain est un phénomène complexe, qui ne touche pas tous les individus de la même manière. Depuis plusieurs années, les scientifiques constatent que les femmes présentent généralement une meilleure résilience cognitive au fil du temps que les hommes. Elles sont souvent moins sujettes à certaines formes de déclin cognitif, et conservent plus longtemps des fonctions telles que la mémoire, l’attention ou la fluidité verbale. Mais pourquoi cette différence ? Une étude récente publiée dans Science Advances propose une explication innovante et intrigante : le rôle protecteur de certains gènes situés sur le chromosome X. Chaque être humain possède normalement deux chromosomes sexuels : les femmes ont deux chromosomes X, tandis que les hommes en ont un seul, accompagné d’un chromosome Y. Chez les femmes, l’un des deux chromosomes X est en grande partie désactivé très tôt dans le développement embryonnaire, un processus connu sous le nom d’inactivation du chromosome X. Cependant, cette nouvelle étude révèle que certains gènes longtemps restés silencieux sur ce chromosome désactivé peuvent se « réveiller » avec l’âge. Cette réactivation partielle de gènes sur le second chromosome X offrirait ainsi un "filet de sécurité" génétique aux femmes. Ces gènes réactivés joueraient un rôle protecteur contre le vieillissement cérébral, en soutenant des fonctions neuronales essentielles, en luttant contre les inflammations, ou encore en améliorant la réparation cellulaire. Les hommes, qui ne possèdent qu’un seul chromosome X, ne bénéficient pas de cette possibilité : s’il survient une mutation ou une dégradation dans un gène de leur unique chromosome X, aucun double génétique n’est là pour prendre le relais. L’étude a notamment utilisé l’imagerie cérébrale et l’analyse génétique sur un large échantillon de participants, hommes et femmes, de différents âges. Elle a montré que chez les femmes, certains gènes du chromosome X affichaient une activité accrue dans les régions du cerveau associées à la mémoire et à la cognition. Ces observations allaient de pair avec de meilleures performances aux tests cognitifs, notamment chez les femmes âgées. Ce mécanisme génétique vient compléter d’autres explications déjà avancées dans la littérature scientifique. On savait par exemple que les hormones sexuelles comme les œstrogènes jouent un rôle neuroprotecteur, surtout avant la ménopause. Les femmes ont également tendance à adopter des comportements plus protecteurs de la santé (alimentation, suivi médical, lien social), ce qui contribue aussi à leur avantage cognitif. Mais la découverte de cette « deuxième chance génétique » offerte par le chromosome X ouvre une nouvelle voie de compréhension. Cette étude souligne à quel point le sexe biologique peut influencer la trajectoire du vieillissement cérébral. Elle pourrait, à terme, inspirer des stratégies de prévention ou de traitement ciblées selon le sexe, afin de mieux protéger le cerveau humain contre les effets du temps. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Pourquoi la banquise fond-elle plus vite en Arctique qu’en Antarctique ? 2:22
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La banquise fond plus vite en Arctique qu’en Antarctique en raison de plusieurs facteurs climatiques, géographiques et océanographiques. 1. Différences géographiques fondamentales L’Arctique est un océan entouré de continents, tandis que l’Antarctique est un continent entouré d’océans. Cette configuration joue un rôle majeur dans la fonte de la glace. En Arctique, la banquise flotte sur l’océan, ce qui la rend plus vulnérable aux variations de température de l’eau. En Antarctique, une grande partie de la glace repose sur un continent, ce qui la protège davantage du réchauffement océanique direct. 2. Réchauffement climatique plus marqué en Arctique L’Arctique subit un phénomène appelé amplification arctique. Cela signifie que la température y augmente environ deux à trois fois plus vite que la moyenne mondiale. Cette accélération est due à la diminution de la surface de la banquise, qui réfléchit normalement la lumière solaire. Lorsque la glace fond, elle est remplacée par de l’eau sombre qui absorbe davantage de chaleur, ce qui accélère encore la fonte. En Antarctique, ce phénomène est atténué par la présence d’un vaste plateau continental recouvert de glace, qui empêche une absorption rapide de chaleur par les océans environnants. 3. Influence des courants marins et atmosphériques Les courants océaniques réchauffent plus facilement l’Arctique. Le Gulf Stream, un courant chaud de l’Atlantique Nord, amène de l’eau tiède vers l’Arctique, contribuant à la fonte de la banquise. En revanche, l’Antarctique est entouré par le courant circumpolaire antarctique, un puissant courant marin qui agit comme un bouclier thermique en isolant le continent des eaux plus chaudes venues du nord. 4. Pollution et effet des suies Les particules de suie issues de la combustion des énergies fossiles s’accumulent davantage en Arctique, car elles sont transportées par les vents des continents peuplés de l’hémisphère Nord (Europe, Amérique du Nord, Asie). Ces particules se déposent sur la glace, réduisant son pouvoir réfléchissant et accélérant ainsi la fonte. Conclusion L’Arctique fond plus rapidement que l’Antarctique en raison de son exposition directe aux eaux plus chaudes, de l’amplification arctique et des influences des courants océaniques. En revanche, l’Antarctique, protégé par son isolement géographique et ses conditions climatiques extrêmes, résiste mieux au réchauffement global – bien que certains signes préoccupants de fonte commencent aussi à s’y manifester. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Quel est le lien entre longueur des doigts et alcoolisme ? 2:05
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Rediffusion La relation entre la longueur des doigts et des traits comportementaux, comme une tendance à l’alcoolisme, a fait l’objet de plusieurs études scientifiques intrigantes. Une recherche publiée dans l'American Journal of Human Biology (2021) explore cette corrélation, en particulier le rôle du ratio 2D:4D, c'est-à-dire la proportion entre la longueur de l'index (2D) et celle de l'annulaire (4D). Ce ratio est considéré comme un indicateur indirect de l’exposition prénatale aux hormones sexuelles, comme la testostérone et les œstrogènes. Le ratio 2D:4D, hormones prénatales et comportement Un ratio 2D:4D faible (où l’annulaire est significativement plus long que l’index) est souvent associé à une exposition prénatale élevée à la testostérone. Cette exposition pourrait influencer des caractéristiques comportementales et des prédispositions, notamment un attrait pour les comportements à risque ou une sensibilité accrue à la récompense, des traits souvent associés à la consommation d’alcool. L’étude citée dans l'American Journal of Human Biology montre que les hommes ayant un ratio 2D:4D faible pourraient présenter un risque plus élevé de développer une dépendance à l’alcool, bien que le lien soit modéré et nécessite davantage d’investigations. Lien avec les mécanismes cérébraux L’article de Ça m’intéresse renforce ces observations en mettant en avant une hypothèse neurobiologique. Les hormones prénatales influencent le développement des structures cérébrales impliquées dans la régulation des comportements liés aux addictions, notamment le système de récompense. Une exposition plus importante à la testostérone pourrait modifier la dopamine, un neurotransmetteur clé dans la sensation de plaisir, augmentant ainsi le risque de comportements addictifs comme la consommation excessive d’alcool. Précautions à prendre Malgré ces résultats fascinants, il est crucial de souligner que le ratio 2D:4D n’est qu’un facteur parmi d’autres. La dépendance à l’alcool résulte d’interactions complexes entre la génétique, l’environnement, et des influences sociales et psychologiques. En outre, ces études montrent des corrélations, et non des relations causales directes. Ainsi, bien que la longueur des doigts puisse fournir des indices sur certaines prédispositions, elle ne doit pas être considérée comme un outil de diagnostic ou de prédiction infaillible. Ces recherches mettent néanmoins en lumière des mécanismes biologiques captivants, ouvrant la voie à une meilleure compréhension des facteurs contribuant aux addictions. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Pourquoi les hommes perdent-ils plus leurs cheveux que les femmes ? 2:22
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La calvitie, ou alopécie androgénétique, est un phénomène qui affecte majoritairement les hommes. Si les femmes peuvent également perdre leurs cheveux avec l’âge, elles sont généralement moins touchées et de manière différente. Pourquoi cette différence entre les sexes ? Le rôle clé des hormones masculines L’une des principales causes de la calvitie masculine est l’action d’une hormone : la dihydrotestostérone (DHT). Issue de la transformation de la testostérone sous l’action de l’enzyme 5-alpha-réductase, la DHT se fixe sur les follicules pileux du cuir chevelu et provoque leur miniaturisation. Avec le temps, les follicules produisent des cheveux de plus en plus fins, jusqu’à cesser totalement leur croissance. Chez les hommes, la concentration de testostérone est beaucoup plus élevée que chez les femmes. Par conséquent, la production de DHT est plus importante, ce qui explique une plus grande sensibilité des follicules pileux à cette hormone. Une répartition différente des récepteurs hormonaux Les follicules pileux ne sont pas tous sensibles à la DHT. Chez les hommes, ceux situés sur le haut du crâne et les tempes possèdent un grand nombre de récepteurs à la DHT, ce qui explique pourquoi la calvitie commence souvent par un dégarnissement des golfes et du sommet du crâne. À l’inverse, la couronne occipitale (l’arrière de la tête) est moins affectée, raison pour laquelle cette zone conserve souvent des cheveux toute la vie. Chez les femmes, les follicules pileux sont moins sensibles à la DHT, ce qui ralentit et limite la perte de cheveux. De plus, les hormones féminines, notamment les œstrogènes, jouent un rôle protecteur contre l’action de la DHT. Un schéma de perte de cheveux différent chez les femmes Si les femmes sont moins touchées par la calvitie, elles peuvent tout de même connaître une perte de cheveux diffuse, notamment après la ménopause, lorsque les niveaux d'œstrogènes chutent. Contrairement aux hommes, elles ne perdent généralement pas totalement leurs cheveux sur certaines zones, mais constatent plutôt un éclaircissement général du cuir chevelu. Facteurs génétiques et hérédité La prédisposition à la calvitie est largement héréditaire. Chez les hommes, si le père ou le grand-père paternel était chauve, le risque de calvitie est plus élevé. Chez les femmes, la transmission génétique influence aussi l’amincissement des cheveux, mais les effets restent souvent moins marqués. Conclusion La perte de cheveux touche davantage les hommes à cause de la testostérone et de sa transformation en DHT, qui accélère la miniaturisation des follicules pileux. Les femmes, protégées par leurs hormones, connaissent un éclaircissement plus diffus, souvent plus tard dans la vie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Einstein avait-il raison à propos de la mémoire gravitationnelle ? 1:47
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La mémoire gravitationnelle est un phénomène prédit par la théorie de la relativité générale d'Albert Einstein. Elle se manifeste par une modification permanente de la structure de l'espace-temps à la suite du passage d'ondes gravitationnelles, ces ondulations cosmiques générées par des événements cataclysmiques tels que la fusion de trous noirs ou d'étoiles à neutrons. Comprendre la mémoire gravitationnelle Lorsqu'une onde gravitationnelle traverse une région de l'espace-temps, elle provoque des déformations temporaires, étirant et compressant les distances. La mémoire gravitationnelle se réfère à l'effet résiduel laissé après le passage de l'onde : une modification durable des positions relatives des objets, même après que l'onde s'est dissipée. En d'autres termes, si deux particules étaient initialement stationnaires l'une par rapport à l'autre, le passage d'une onde gravitationnelle pourrait les déplacer de manière permanente, laissant une "cicatrice" invisible dans la trame de l'espace-temps. Les preuves expérimentales Bien que la mémoire gravitationnelle n'ait pas encore été observée directement, des indices indirects soutiennent son existence. Par exemple, l'observation des pulsars binaires, comme le système PSR B1913+16, a montré une diminution de leur période orbitale conforme aux prédictions de la perte d'énergie par émission d'ondes gravitationnelles, suggérant que des effets tels que la mémoire gravitationnelle pourraient être à l'œuvre. Perspectives futures La détection directe de la mémoire gravitationnelle représente un défi majeur en raison de la subtilité de l'effet. Cependant, avec l'amélioration continue des détecteurs d'ondes gravitationnelles, tels que LIGO et Virgo, et le développement de projets ambitieux comme LISA (Laser Interferometer Space Antenna), un observatoire spatial prévu pour les années 2030, les scientifiques espèrent pouvoir mesurer ces infimes perturbations de l'espace-temps. Une telle observation offrirait une confirmation supplémentaire de la relativité générale et enrichirait notre compréhension des phénomènes cosmiques les plus violents. En conclusion, bien qu'Einstein ait prédit la mémoire gravitationnelle dans le cadre de sa théorie de la relativité générale, sa détection directe reste un objectif à atteindre. Les avancées technologiques et les efforts des physiciens théoriciens et expérimentaux pourraient bientôt révéler ces cicatrices invisibles laissées par les événements les plus violents de l'histoire de l'Univers. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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