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1 Eli Beer & United Hatzalah: Saving Lives in 90 seconds or Less 30:20
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Eli Beer is a pioneer, social entrepreneur, President and Founder of United Hatzalah of Israel. In thirty years, the organization has grown to more than 6,500 volunteers who unite together to provide immediate, life-saving care to anyone in need - regardless of race or religion. This community EMS force network treats over 730,000 incidents per year, in Israel, as they wait for ambulances and medical attention. Eli’s vision is to bring this life-saving model across the world. In 2015, Beer expanded internationally with the establishment of branches in South America and other countries, including “United Rescue” in Jersey City, USA, where the response time was reduced to just two minutes and thirty-five seconds. Episode Chapters (0:00) intro (1:04) Hatzalah’s reputation for speed (4:48) Hatzalah’s volunteer EMTs and ambucycles (5:50) Entrepreneurism at Hatzalah (8:09) Chutzpah (14:15) Hatzalah’s recruitment (18:31) Volunteers from all walks of life (22:51) Having COVID changed Eli’s perspective (26:00) operating around the world amid antisemitism (28:06) goodbye For video episodes, watch on www.youtube.com/@therudermanfamilyfoundation Stay in touch: X: @JayRuderman | @RudermanFdn LinkedIn: Jay Ruderman | Ruderman Family Foundation Instagram: All About Change Podcast | Ruderman Family Foundation To learn more about the podcast, visit https://allaboutchangepodcast.com/ Looking for more insights into the world of activism? Be sure to check out Jay’s brand new book, Find Your Fight , in which Jay teaches the next generation of activists and advocates how to step up and bring about lasting change. You can find Find Your Fight wherever you buy your books, and you can learn more about it at www.jayruderman.com .…
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Le Vatican est devenu un pays en 1929 grâce aux Accords du Latran, signés entre l'État italien et le Saint-Siège. Voici une explication claire, étape par étape. 1. Avant 1870 : le pape dirige un territoire Pendant des siècles, les papes ne sont pas seulement des chefs religieux. Ils dirigent aussi un État : les États pontificaux, un ensemble de territoires situés au centre de l’Italie (dont Rome), que le pape gouverne comme un souverain. 2. En 1870 : l’Italie prend Rome Au XIXe siècle, l’Italie cherche à devenir un pays unifié. En 1870, l’armée italienne prend Rome, dernier bastion des États pontificaux. Le pape perd ses territoires et se considère comme prisonnier du Vatican, refusant de reconnaître l’autorité de l’État italien sur Rome. C’est ce qu’on appelle la "question romaine" : un conflit entre l’Italie et le pape. 3. En 1929 : accords entre l’Italie et le pape Pour mettre fin au conflit, le gouvernement italien de Benito Mussolini et le pape Pie XI signent les Accords du Latran, le 11 février 1929. Ces accords disent trois choses essentielles : L’Italie reconnaît l’indépendance du Vatican. Le pape reconnaît l’existence de l’État italien, avec Rome pour capitale. L’État italien donne au pape un territoire souverain d’environ 44 hectares : c’est le Vatican, petit État enclavé dans Rome. 4. Le Vatican devient un État Grâce aux Accords du Latran : Le Vatican a un territoire, une population (environ 800 habitants), une monnaie (l’euro), des ambassades, une police, et même une radio. Il est reconnu comme État souverain selon le droit international. Il est gouverné par le pape, qui a tous les pouvoirs : c’est une théocratie absolue. 5. Aujourd’hui Le Vatican est le plus petit État du monde en superficie et en population. Il est membre de certaines organisations internationales, mais pas de l’ONU (où le Saint-Siège a un statut d’observateur). Il reste le centre de l'Église catholique, et le pape y exerce une double autorité : religieuse et politique. En résumé Le Vatican est devenu un pays grâce aux Accords du Latran de 1929. Ces accords ont officiellement créé un État souverain pour le pape. Le Vatican est donc à la fois un pays indépendant et le cœur de l’Église catholique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les arbres ne sont pas des êtres solitaires enracinés dans un silence éternel. Bien au contraire. Des recherches récentes révèlent que les arbres, notamment les plus anciens, communiquent entre eux à travers un réseau subtil de signaux bioélectriques. Et ils ne parlent pas pour ne rien dire : ils transmettent des informations cruciales, notamment aux plus jeunes, pour leur survie. Une étude internationale fascinante, publiée en mai 2025 dans la revue Royal Society Open Science, a mis en lumière ce phénomène en étudiant une forêt de bouleaux dans les Dolomites. Conduite par des chercheurs de la Southern Cross University (Australie) et de l’Institut italien de technologie (IIT), cette étude montre que les arbres utilisent leur système électromagnétique pour se prévenir mutuellement en cas de danger environnemental, comme une éclipse solaire. Lorsqu’une éclipse se prépare, les arbres les plus âgés sont les premiers à détecter la perturbation lumineuse à venir. Avant même que l’événement ne survienne, ils envoient des signaux bioélectriques à travers la forêt. Grâce à un réseau de capteurs de faible puissance, les scientifiques ont pu observer que ces signaux déclenchent une réponse anticipée chez les arbres plus jeunes. La forêt agit alors comme un système coordonné, capable de se préparer collectivement à l’événement. Mais pourquoi une telle réaction face à une éclipse ? Parce que les arbres dépendent étroitement du cycle jour-nuit pour leurs fonctions vitales : régulation de l’eau, photosynthèse, transport des nutriments… Une baisse soudaine de lumière peut les désorienter et nuire à leur équilibre. En se mettant collectivement « en veille » au bon moment, les arbres minimisent le stress subi. C’est une stratégie adaptative invisible mais puissante. Pour les chercheurs, ce sont les vieux arbres qui jouent un rôle central dans cette communication forestière. Monica Gagliano, biologiste à l’Université de Californie du Sud, souligne que ces anciens arbres « servent de mémoire écologique », transmettant aux jeunes générations des signaux fondés sur leur expérience passée. Une forme d’intelligence végétale collective, ancrée dans l’âge et la mémoire. Cette découverte a des implications profondes : protéger les vieux arbres, c’est préserver la capacité des forêts à se défendre, à s’adapter et à enseigner. Car oui, dans le langage silencieux des forêts, les anciens murmurent à l’oreille des jeunes : « Prépare-toi. J’ai déjà vécu cela. Voici comment survivre. » Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Pourquoi le mot “islamophobie” fait-il débat ? 3:01
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Si ce terme suscite la controverse depuis plusieurs années, cela est dû au fait qu'il est polysémique. Son sens varient selon les contextes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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1 Le sudoku permet-il vraiment de lutter contre le déclin cognitif ? 2:10
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Oui, le sudoku peut contribuer à ralentir le déclin cognitif, mais ses effets doivent être nuancés. Plusieurs études scientifiques ont exploré l’impact des jeux cérébraux, dont le sudoku, sur la santé cognitive, notamment chez les personnes âgées. Une étude publiée en 2019 dans The International Journal of Geriatric Psychiatry a examiné l'effet des jeux de réflexion comme les mots croisés et le sudoku sur les capacités cognitives de plus de 19 000 participants âgés de 50 à 93 ans. Les résultats ont montré que ceux qui pratiquaient régulièrement ce type de jeux obtenaient de meilleurs scores dans des tests de mémoire, de raisonnement et d'attention. Plus spécifiquement, les performances cognitives de certains participants étaient équivalentes à celles de personnes 8 à 10 ans plus jeunes. Cela suggère une association positive entre la fréquence de ces activités et la préservation des fonctions mentales. Cependant, corrélation ne signifie pas nécessairement causalité. Une revue de la littérature menée par Simons et al. en 2016 (Psychological Science in the Public Interest) a mis en garde contre l’idée que les jeux cognitifs, dont le sudoku, puissent à eux seuls prévenir ou inverser le déclin cognitif. Selon cette analyse, si certaines études montrent des améliorations dans des tâches spécifiques après un entraînement cérébral, ces bénéfices ne se généralisent pas toujours à d'autres aspects de la vie quotidienne ou à la cognition globale. Cela dit, d'autres recherches appuient l’idée que maintenir une activité intellectuelle régulière — que ce soit via le sudoku, la lecture ou l’apprentissage d’une nouvelle compétence — est bénéfique pour le cerveau. L’étude ACTIVE (Advanced Cognitive Training for Independent and Vital Elderly), lancée aux États-Unis en 2002, a suivi plus de 2 800 personnes âgées. Elle a montré que des séances régulières d'entraînement cognitif pouvaient améliorer les capacités mentales et en ralentir le déclin pendant plusieurs années. Le sudoku, en particulier, mobilise plusieurs fonctions cognitives importantes : la mémoire de travail, la logique, l’attention et la vitesse de traitement. En le pratiquant régulièrement, on stimule ces fonctions, ce qui pourrait contribuer à maintenir la plasticité cérébrale. Mais pour que l'effet soit réel, l'activité doit être suffisamment complexe et renouvelée, afin de continuer à « challenger » le cerveau. En résumé, le sudoku ne constitue pas une solution miracle, mais s’intègre efficacement dans un mode de vie intellectuellement actif, qui, selon les données scientifiques, joue un rôle non négligeable dans la lutte contre le déclin cognitif lié à l’âge. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Pourquoi se parfume-t-on avec la “merde du diable” ? 1:56
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L’ase fétide est une résine gummeuse extraite des racines de plantes du genre Ferula, principalement Ferula assa-foetida, appartenant à la famille des Apiacées (la même que le fenouil ou la carotte). Cette substance, de couleur brun rougeâtre à jaune pâle, est surtout connue pour une caractéristique… peu flatteuse : son odeur particulièrement nauséabonde, à mi-chemin entre l’ail pourri, le soufre et le gaz. D’où ses surnoms évocateurs : « merde du diable », ou encore devil’s dung en anglais. Origine et propriétés L'asa fétide est récoltée en incisant les racines de la plante, souvent dans des régions arides d'Iran, d’Afghanistan ou du Turkménistan. La résine s’écoule lentement, durcit au contact de l’air, et est ensuite récoltée. Malgré son odeur initialement repoussante, cette résine est extrêmement précieuse depuis l’Antiquité. Les Romains l’utilisaient comme substitut au silphium, une plante aujourd’hui disparue, et elle figure aussi dans les traités médicinaux grecs, arabes et indiens. En cuisine : un goût qui transcende l’odeur En Inde, l’ase fétide est connue sous le nom de "hing", et tient une place importante dans la cuisine végétarienne, notamment dans les plats ayurvédiques. Quand elle est chauffée dans de l’huile ou du ghee, son odeur piquante s’adoucit pour libérer un arôme proche de l’ail ou de l’oignon caramélisé. Elle est donc très utile comme exhausteur de goût, surtout pour ceux qui ne consomment pas d’ail ni d’oignon pour des raisons religieuses ou digestives. Usages médicinaux et autres fonctions Dans la médecine traditionnelle (ayurvédique, iranienne, tibétaine), l’ase fétide est utilisée pour traiter : les troubles digestifs (ballonnements, gaz), les infections respiratoires, certaines douleurs nerveuses. Elle possède des propriétés antibactériennes, antivirales, insecticides et même psychoactives à fortes doses. On la retrouve donc aussi dans des encens, des fumigations, voire des rituels magiques dans certaines traditions. Et en parfumerie… on s’en parfume vraiment ? Oui, étonnamment. Malgré son nom et son odeur brute, l’ase fétide est utilisée en très petites quantités dans certains parfums pour leur donner du caractère et de la profondeur. On la retrouve, par exemple, dans "Tendre Poison" de Dior, où elle apporte une note animale, cuirée, légèrement sale, qui accentue la sensualité du parfum. Elle sert aussi de fixateur, permettant à d’autres arômes de durer plus longtemps. En résumé Résine issue des racines du Ferula assa-foetida Odeur pestilentielle, goût complexe après cuisson Très utilisée en cuisine indienne et iranienne Propriétés médicinales, insecticides et même psychotropes Présente dans certains parfums pour son effet fixateur et ses notes animales Paradoxe absolu : ce qui pue le plus peut aussi sublimer un plat… ou un parfum. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Pourquoi les chats tricolores sont-ils tous des femelles ? 2:12
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Les chats tricolores, aussi appelés "écaille de tortue" ou "calico", présentent une combinaison de trois couleurs : noir, roux et blanc. Fait fascinant : ces chats sont presque toujours des femelles. Cette particularité n’est pas liée au hasard, mais à la génétique des chromosomes sexuels, et plus précisément au gène de la couleur du pelage porté par le chromosome X. Chez les mammifères, le sexe est déterminé par deux chromosomes : XX pour les femelles, XY pour les mâles. Or, les gènes responsables des couleurs rousse et noire chez le chat sont situés sur le chromosome X. Le blanc, lui, est déterminé par un autre gène, indépendant, qui agit en masquant certaines zones de couleur. Concrètement, une femelle (XX) peut hériter d’un gène roux sur un chromosome X et d’un gène noir sur l’autre X. Mais les cellules d’un organisme femelle ne peuvent pas exprimer les deux chromosomes X en même temps. Un phénomène appelé inactivation du chromosome X, ou "lyonisation", entre alors en jeu : dans chaque cellule, un des deux chromosomes X est désactivé au hasard. Résultat : certaines zones du corps expriment le gène du pelage noir, d’autres celui du pelage roux. C’est ce mélange aléatoire qui produit l’apparence tricolore. Les taches blanches, elles, sont dues à un gène différent qui bloque la pigmentation à certains endroits. Chez les mâles (XY), les choses sont différentes : ils n’ont qu’un seul chromosome X, donc un seul gène de couleur parmi le noir ou le roux. Ils ne peuvent donc pas naturellement avoir les deux couleurs. Voilà pourquoi les mâles sont en général soit entièrement roux, soit entièrement noirs, parfois avec du blanc, mais rarement tricolores. Cependant, il existe une exception génétique rare : le syndrome de Klinefelter, chez les chats mâles porteurs de deux chromosomes X et un Y (XXY). Ce déséquilibre chromosomique leur donne la capacité d’exprimer à la fois les gènes du noir et du roux, avec une inactivation d’un des X comme chez les femelles. Ces mâles peuvent donc être tricolores, mais ils sont stériles dans l’immense majorité des cas, car ce syndrome perturbe fortement la fonction reproductrice. Ainsi, le mystère du chat tricolore repose sur un phénomène génétique complexe mêlant chromosomes sexuels, inactivation aléatoire de l’ADN, et mutation rare chez les mâles. Une simple promenade dans la rue peut donc croiser une merveille de génétique en train de faire sa sieste au soleil. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Pourquoi les papillons ont-ils des motifs sur leurs ailes ? 2:35
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Les papillons fascinent par leurs ailes colorées et ornées de motifs parfois complexes, mais ces dessins ne sont pas là pour faire joli : ils remplissent plusieurs fonctions essentielles à leur survie. L’évolution a façonné ces motifs pour répondre à des besoins variés, allant de la protection contre les prédateurs à la régulation thermique, en passant par la séduction. L’une des principales fonctions des motifs sur les ailes des papillons est la dissuasion des prédateurs. Certains arborent des couleurs vives et contrastées, comme le rouge, le jaune ou le noir, qui signalent un danger : un goût amer ou une toxicité. C’est le cas du célèbre papillon Monarque, qui se nourrit de plantes toxiques à l’état de chenille, ce qui rend sa chair désagréable pour les oiseaux. Cette stratégie s'appelle l’aposématisme : le papillon "annonce" sa dangerosité par son apparence. D'autres espèces, non toxiques, imitent ces motifs pour profiter de la même protection : on parle alors de mimétisme batésien. Une autre stratégie visuelle repose sur les ocelles, ces motifs circulaires qui ressemblent à des yeux. On les retrouve par exemple chez le papillon Paon du jour. Lorsqu’il se sent menacé, il ouvre brusquement ses ailes pour exposer ces "faux yeux", ce qui peut effrayer un oiseau ou détourner son attaque vers une zone non vitale de l’aile. Certains motifs permettent aussi aux papillons de se camoufler. C’est le cas du Papillon-feuille, dont les ailes imitent parfaitement l’apparence d’une feuille morte. Ce camouflage lui permet de se fondre dans son environnement et d’échapper à la détection. Cette forme de mimétisme, dite cryptique, est une arme efficace dans la lutte pour la survie. Les motifs jouent également un rôle important dans la reproduction. Chez certaines espèces, les mâles et les femelles présentent des motifs distincts, permettant de reconnaître un partenaire sexuel. Les couleurs vibrantes ou les motifs spécifiques peuvent signaler la bonne santé d’un individu, influençant ainsi le choix du partenaire. Enfin, les pigments et les écailles qui composent les motifs peuvent aussi avoir une fonction thermorégulatrice. Des ailes plus sombres absorbent mieux la chaleur, ce qui est utile dans les environnements frais. Inversement, des motifs clairs reflètent la lumière, évitant la surchauffe. En somme, les motifs sur les ailes des papillons sont le résultat d’une longue coévolution avec leur environnement. Derrière leur beauté fragile se cache une sophistication biologique étonnante, où chaque tâche ou ligne peut faire la différence entre la vie et la mort. Souvent admirés pour leur esthétique, ces dessins sont avant tout des armes discrètes de la nature. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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Pour bénéficier de 4 mois offerts sur votre abonnement de 2 ans à NordVPN, veuillez cliquer sur ce lien: https://nordvpn.com/savoir --------------- L’expression « tchin tchin », que l’on utilise en trinquant pour porter un toast, peut sembler française… mais ses origines sont en réalité surprenantes et exotiques. Loin d’être une onomatopée purement liée au bruit des verres, « tchin tchin » viendrait du chinois ! Voici l’histoire détaillée de cette formule à la fois familière et mal comprise. Il est tentant de croire que « tchin tchin » est une onomatopée imitant le bruit cristallin des verres qui s’entrechoquent. Ce mythe est souvent relayé, mais il semble être une rationalisation a posteriori. Bien sûr, il est possible que ce jeu sonore ait renforcé l’usage et la mémorisation du mot, mais ce n’est pas l’origine première de l’expression. Une origine chinoise… via l’armée coloniale L’expression « tchin tchin » aurait été popularisée en France au XIXe siècle par les soldats et marins français en poste en Extrême-Orient, notamment en Chine. À cette époque, les interactions entre Français et Chinois se multiplient, dans un contexte à la fois commercial et colonial. En chinois mandarin, pour dire « à votre santé » en levant son verre, on dit « qǐng qǐng » (請請) ou parfois simplement « qǐng », qui signifie littéralement « je vous en prie » ou « s’il vous plaît, je vous invite à boire ». La prononciation de « qǐng qǐng » se rapproche de « tchin tchin » à l’oreille d’un francophone. Les soldats et diplomates français, séduits par cette formule conviviale, auraient alors adopté cette manière de trinquer, en imitant la sonorité sans en comprendre tout à fait le sens exact. L’expression a ensuite traversé les océans et s’est installée dans l’usage courant en France, devenant une façon légère et joyeuse de porter un toast. Confusion avec le bruit du verre ? Une formule internationale… mais à double tranchant Ironiquement, bien que d’origine chinoise, « tchin tchin » ne s’utilise pas aujourd’hui en Chine pour trinquer. Et attention : au Japon, par exemple, cette expression peut prêter à sourire, car « chin chin » (ちんちん) est un mot familier pour désigner le pénis dans le langage enfantin ! Origine probable : expression chinoise (« qǐng qǐng ») importée par les soldats français au XIXe siècle. Sens initial : « je vous en prie », invitation à boire ensemble. Utilisation actuelle : manière conviviale et universelle de trinquer en France. Fausse piste : l’onomatopée du verre qui tinte n’est pas l’origine historique, mais a renforcé son succès. Ainsi, la prochaine fois que vous direz « tchin tchin », vous saurez que c’est un toast… venu d’Asie ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Pourquoi Fidel Castro parlait-il souvent d'une vache ? 2:29
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Dans l’histoire de l’agriculture mondiale, peu d’animaux ont connu la notoriété d’Ubre Blanca, une vache cubaine devenue un symbole national dans les années 1980. Son nom, qui signifie « mamelle blanche » en espagnol, est aujourd’hui encore évoqué comme un exploit biologique… et un instrument politique. Ubre Blanca était une vache croisée entre une Holstein (race laitière allemande) et une Zébu cubaine, deux races choisies pour allier forte production laitière et adaptation au climat tropical. Ce croisement a été initié par les équipes agricoles sous la direction du gouvernement de Fidel Castro, qui voyait dans l’agriculture un levier de souveraineté nationale. En 1982, Ubre Blanca bat un record mondial homologué par le Livre Guinness des records : elle produit 113,5 litres de lait en une seule journée, là où une vache classique produit entre 20 et 30 litres. Sur une période de 305 jours, elle donne 24 268,9 litres, pulvérisant les standards de l’époque. À titre de comparaison, une vache française moyenne produit aujourd’hui autour de 9 000 litres par an. Cette prouesse n’est pas qu’un exploit agricole, elle devient un symbole de la réussite du socialisme cubain. Fidel Castro lui-même évoque fréquemment Ubre Blanca dans ses discours comme preuve que l’homme nouveau et l’agriculture d’État peuvent surpasser les limites imposées par la nature. L’animal devient une véritable célébrité nationale : des articles lui sont consacrés, des poèmes sont écrits à sa gloire, et même une statue en marbre est érigée à Nueva Gerona, sur l’île de la Jeunesse, après sa mort en 1985. Mais Ubre Blanca est aussi le produit d’un encadrement scientifique et vétérinaire intense. Elle vivait sous surveillance constante, nourrie selon un régime hyper-contrôlé, dans des conditions qui n’étaient pas reproductibles à l’échelle nationale. Malgré les tentatives de clonage menées dans les années 2000, aucune autre vache n’a jamais atteint un tel niveau de production à Cuba. Sa mort marque la fin d’un rêve, mais pas celle du mythe. Aujourd’hui encore, Ubre Blanca symbolise à la fois l’orgueil agricole d’un petit pays sous embargo, les limites de l’exploitation animale, et l’instrumentalisation de la science à des fins idéologiques. Si elle ne broute plus depuis longtemps, la mémoire d’Ubre Blanca continue de ruminer dans l’imaginaire cubain, entre admiration sincère et propagande bien orchestrée. Une vache devenue, en quelque sorte, une légende d’État. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Pourquoi Astérix et Obélix s'appellent-ils ainsi ? 2:33
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Les noms Astérix et Obélix, tout comme ceux de nombreux Gaulois dans la bande dessinée, ont été choisis avec soin par les créateurs René Goscinny (scénariste) et Albert Uderzo (dessinateur). Ils ne sont pas seulement drôles : ils regorgent de sens, de clins d’œil linguistiques, et d’hommages discrets à l’histoire antique et à la typographie. 1. Pourquoi Astérix ? Le nom Astérix vient du mot astérisque, ce petit symbole typographique en forme d’étoile (*). Le mot vient du grec asteriskos, signifiant "petite étoile". Or, dans les albums, Astérix est le héros, la vedette de l’histoire : il est la star, d’où le clin d’œil. Par ailleurs, le choix d’un mot typographique reflète aussi le métier de Goscinny et Uderzo, tous deux passionnés par l’écriture, la mise en page et les signes typographiques. 2. Pourquoi Obélix ? Obélix est le meilleur ami d’Astérix, et son nom est également un jeu typographique. Il vient du mot obèle ou obélisque, une autre marque typographique utilisée autrefois pour signaler des passages douteux dans les manuscrits anciens. L’obélisque (monumental et de pierre) évoque aussi la force, la taille massive et la lourdeur d’Obélix, qui est livreur de menhirs. Il y a donc un double jeu : typographique et visuel. Son nom est donc tout à fait cohérent avec son caractère. Pour compléter, je vous propose de faits etonnants a propos de cette bande dessineee. Astérix a failli mourir dans un album… et ça a été sérieusement envisagé ! Dans les années 1970, René Goscinny avait envisagé de faire mourir Astérix dans un album ! L’idée n’était pas une blague : il voulait créer une sorte de panthéon des héros, à la manière des tragédies antiques. Mais Uderzo s’y est fermement opposé. Pour lui, Astérix était un héros populaire et intemporel, impossible à tuer. Heureusement, l’idée fut abandonnée… mais cela montre que les créateurs n’hésitaient pas à envisager des tournants radicaux. Un tribunal a dû trancher… qui est le vrai créateur d’Astérix ! Après la mort de Goscinny en 1977, une longue bataille juridique a opposé Albert Uderzo à la famille de son ancien complice, au sujet des droits d’auteur. La question cruciale : qui a vraiment créé Astérix ? Le scénariste ou le dessinateur ? Un tribunal a fini par reconnaître la co-création de la série, consacrant officiellement le rôle fondateur de Goscinny, souvent éclipsé par le nom plus visuel d’Uderzo. L’affaire a eu un grand retentissement dans le monde de l’édition. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Pourquoi dit-on que nous sommes dans l’ère de la post-vérité ? 2:10
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Depuis quelques années, on entend souvent dire que nous vivons dans une ère de la post-vérité. Une époque où les faits comptent moins que les émotions, où les opinions pèsent parfois plus lourd que les preuves, et où les fake news circulent plus vite que la vérité. Mais que signifie exactement cette expression, et pourquoi s’applique-t-elle à notre époque ? Une définition simple Le terme “post-vérité” (ou post-truth en anglais) a été popularisé en 2016, au moment du Brexit et de la campagne présidentielle de Donald Trump. Il a même été élu mot de l’année par le Oxford Dictionary, qui le définit comme : “Une situation dans laquelle les faits objectifs ont moins d'influence sur l’opinion publique que les appels à l’émotion ou aux croyances personnelles.” Autrement dit, dans l’ère de la post-vérité, ce qu’on ressent ou croit peut avoir plus de poids que ce qu’on sait réellement. Des faits relégués au second plan Prenons un exemple simple : si une information factuelle – comme un chiffre ou une étude scientifique – contredit une croyance personnelle ou une émotion forte, beaucoup de gens choisiront de ne pas y croire. Non pas parce que l’information est fausse, mais parce qu’elle dérange, heurte une conviction, ou ne s’aligne pas avec ce qu’ils veulent entendre. C’est ce phénomène qui rend la post-vérité si puissante — et si dangereuse. Elle repose non pas sur l’absence d’information, mais sur la remise en cause volontaire de la vérité, au profit de discours rassurants, polarisants ou émotionnellement efficaces. Le rôle d’Internet et des réseaux sociaux Internet a permis un accès massif à l’information, mais aussi à la désinformation. Sur les réseaux sociaux, chacun peut diffuser sa version des faits, qu’elle soit vraie ou non. Les algorithmes favorisent les contenus qui suscitent des réactions émotionnelles fortes, comme la peur, la colère ou l’indignation — souvent au détriment des contenus nuancés et factuels. Résultat : les “bulles de filtre” enferment les gens dans des univers d’opinion, où tout ce qu’ils voient confirme ce qu’ils pensent déjà. Une crise de confiance généralisée Enfin, l’ère de la post-vérité reflète aussi une crise de confiance envers les institutions : médias, scientifiques, politiques. Quand les repères s’effondrent, tout devient discutable, même les faits les plus établis. En résumé : on parle d’ère de la post-vérité parce que, dans nos sociétés actuelles, les émotions, les croyances personnelles et les récits séduisants prennent souvent le pas sur les faits objectifs. Une réalité qui nous pousse à être plus vigilants, plus critiques… et plus curieux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Pourquoi les Américains utilisent-ils “xoxo” pour dire “bisous” ? 2:03
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Le X est utilisé pour représenter un baiser depuis plusieurs siècles. L’origine la plus probable remonte au Moyen Âge. À cette époque, une grande partie de la population ne savait pas écrire. Lorsqu’on devait signer un document, on traçait alors une croix, le plus souvent un “X”, en guise de signature. Mais attention : cette croix n’était pas un simple gribouillage. Elle était souvent apposée sous le regard d’un témoin, puis embrassée en signe d’honnêteté et d’engagement — un peu comme un serment. C’est cette pratique de “baiser la croix” qui aurait donné au X son association avec le baiser. Au fil du temps, même lorsque les gens ont appris à écrire, le X a conservé cette valeur affective et symbolique, et a fini par signifier simplement "kiss". Le O : une étreinte ? Le O, lui, symbolise un câlin. Son origine est moins bien documentée, mais plusieurs hypothèses existent. La plus probable vient du fait que deux bras formant un cercle, vus de haut, ressemblent à la lettre O. Dans cette logique, le O représenterait une étreinte, un geste enveloppant. Une autre hypothèse, plus folklorique, suggère que les immigrants juifs aux États-Unis, qui ne voulaient pas utiliser la croix chrétienne (le X) pour signer, ont adopté la lettre O — mais cette idée reste débattue. Une expression affectueuse moderne Aujourd’hui, “xoxo” est une formule familière qu’on utilise à la fin d’un message, d’un e-mail ou d’une carte postale. Elle exprime la tendresse, l’affection, ou l’amour, sans forcément être romantique. On peut l’utiliser entre amis, membres de la famille, ou en couple. Le nombre de X et de O peut varier, mais le duo reste généralement dans cet ordre : X pour le bisou, O pour le câlin. "XOXO" est même devenu une signature pop-culture, utilisée dans des séries comme Gossip Girl, où elle clôture chaque épisode. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Pourquoi les Vikings préféraient-ils la hache à l’épée ? 2:24
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Quand on imagine un Viking en plein combat, on pense immédiatement à une grande hache tranchante brandie avec rage. Et ce n’est pas un cliché : les Vikings utilisaient bel et bien majoritairement des haches au combat, bien plus que des épées. Mais pourquoi ce choix ? Était-ce une question de stratégie, de tradition… ou tout simplement de budget ? Plongeons dans les coulisses de l’armement viking. La hache : un outil devenu arme D’abord, la hache était un outil courant dans la vie quotidienne des Scandinaves. Qu’il s’agisse de couper du bois, de construire des bateaux ou d’abattre des arbres, chaque foyer possédait une ou plusieurs haches. Résultat : c’était une arme familière, robuste et polyvalente. En temps de guerre, il suffisait de renforcer le manche ou d’affûter la lame pour transformer cet objet domestique en arme redoutable. Les archéologues ont retrouvé de nombreuses haches de guerre spécifiques, notamment la célèbre "hache danoise", longue et à lame large, utilisée à deux mains. D’autres modèles étaient plus compacts, légers et rapides, parfaits pour les raids éclairs. L’épée : un luxe réservé à l’élite L’épée, elle, n’était pas à la portée de tous. Fabriquée en fer, souvent décorée, équilibrée et nécessitant un savoir-faire de forgeron très avancé, elle coûtait extrêmement cher. Pour un Viking ordinaire, l’épée représentait un symbole de richesse et de prestige. Certaines épées, comme les fameuses Ulfberht, étaient si bien conçues qu’on les considère comme les Rolls-Royce de l’époque. Elles étaient souvent transmises de génération en génération, accompagnées de rituels funéraires. Mais dans un combat de masse ou un raid, peu de guerriers en possédaient réellement. Efficacité et brutalité La hache n’avait pas seulement l’avantage du coût : elle était aussi terriblement efficace. Grâce à son poids décalé, elle permettait des frappes puissantes capables de briser des boucliers, d’éventrer des armures légères ou de désarmer un adversaire. Certaines étaient dotées de crochets, permettant d’agripper un bouclier ou de tirer un ennemi au sol. De plus, dans la tradition viking, le combat rapproché, brutal et direct était valorisé. La hache incarnait cette philosophie du guerrier sans fioritures, efficace et sans peur. Une arme identitaire Enfin, la hache était aussi un marqueur culturel. Elle symbolisait l’identité scandinave, à tel point qu’on la retrouve gravée sur des pierres runiques, des pendentifs, et même dans les mythes — le dieu Thor lui-même manie une arme lourde, le marteau Mjöllnir, qui partage une parenté symbolique avec la hache. En résumé, les Vikings se battaient avec des haches parce que c’était pratique, économique, redoutable… et profondément enraciné dans leur culture. Une arme à la fois populaire et mythique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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Le terme "Côte d’Azur" semble aujourd’hui évident, tant il est associé aux images de soleil, de mer bleue et de villas luxueuses. Pourtant, ce nom est une invention récente dans l’histoire, née au XIXe siècle, en pleine transformation de la France et de l’Europe. Avant la Côte d’Azur : une terre méconnue Jusqu’au début du XIXe siècle, le littoral méditerranéen français, entre Marseille et Menton, est relativement pauvre et peu fréquenté. Il s’agit de terres agricoles, de petits ports de pêche, de zones insalubres parfois frappées par la malaria. Nice, par exemple, faisait encore partie du royaume de Piémont-Sardaigne jusqu’en 1860. À cette époque, on ne parle pas de "Côte d’Azur" mais plutôt de Provence ou de Riviera, un mot d’origine italienne signifiant littéralement "rive". Le tournant du XIXe siècle Tout change dans la seconde moitié du XIXe siècle. Grâce au développement du chemin de fer, les aristocrates européens — surtout les Britanniques — commencent à venir hiverner dans le Sud de la France. La douceur du climat méditerranéen est vantée pour ses vertus thérapeutiques, notamment pour soigner la tuberculose. Des villes comme Nice, Cannes ou Hyères deviennent alors des stations hivernales prisées de l’élite, bien avant de devenir des destinations estivales. On y construit des palaces, des casinos, des promenades, comme la fameuse Promenade des Anglais à Nice. L’invention d’un nom : Stéphen Liégeard C’est dans ce contexte que, en 1887, un écrivain et ancien député bourguignon, Stéphen Liégeard, publie un livre intitulé La Côte d’Azur. Dans cet ouvrage, il décrit les beautés naturelles et la lumière unique du littoral méditerranéen français. Il y invente l'expression "Côte d’Azur", en écho à son propre département natal, la Côte-d’Or. Le choix du mot "azur" n’est pas anodin. Il évoque le bleu profond et lumineux du ciel et de la mer, couleur rare et précieuse, qui inspire depuis toujours peintres et poètes. Une réussite marketing avant l’heure Le terme "Côte d’Azur" rencontre un succès immédiat, car il cristallise l’image d’un littoral élégant, lumineux et exotique. Il est ensuite repris par les guides de voyage, les affiches touristiques, les agences ferroviaires et les premiers promoteurs immobiliers. Aujourd’hui encore, la Côte d’Azur n’a aucune définition administrative, mais elle s’impose comme une réalité culturelle et touristique. Elle s’étend généralement de Toulon à Menton, incluant Monaco, et reste l’un des symboles mondiaux du tourisme balnéaire français. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Pourquoi l’expression « sans crier gare » n'a-t-elle rien à voir avec les trains ? 1:29
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L’expression « sans crier gare » peut, à première vue, faire penser à un lien avec les gares ferroviaires, surtout pour l’oreille moderne. Pourtant, cette locution n’a aucun rapport avec les trains ni avec les chemins de fer, qui sont apparus bien après la création de cette expression. 1. Origine ancienne du mot "gare" Avant l’invention des gares de train au XIXe siècle, le mot « gare » existait déjà en français ancien. Il vient du verbe « garer », qui signifiait à l’origine « prendre garde », « se mettre en garde » ou « protéger ». Le mot « gare ! » était une interjection de mise en garde : c’était un cri pour prévenir d’un danger imminent, un peu comme on dirait aujourd’hui « attention ! ». Par exemple : « Gare au chien ! » signifiait « Attention au chien ! » 2. Signification de l’expression L’expression « sans crier gare » signifie donc faire quelque chose sans prévenir, de façon soudaine, inattendue. Littéralement, cela veut dire « sans avertir », « sans crier alerte ». On pourrait reformuler par : « Il est parti sans prévenir » = « Il est parti sans crier gare. » 3. Pourquoi la confusion avec les trains ? La confusion vient du fait qu’aujourd’hui, le mot « gare » est essentiellement associé aux trains et aux transports. Mais cette acception est moderne. Le mot « gare » dans le sens de lieu ferroviaire est un raccourci de "lieu de garage des trains", c’est-à-dire un endroit où l’on abrite, gare ou stationne les locomotives. Cette nouvelle signification est apparue au XIXe siècle, bien après que l’expression « sans crier gare » soit entrée dans la langue courante, ce qui prête parfois à sourire ou à confusion. En résumé L’expression « sans crier gare » n’a rien à voir avec les gares ferroviaires. Le mot « gare » y signifie « attention » ou « mise en garde », comme on l’utilisait au Moyen Âge. Dire « sans crier gare », c’est agir sans avertir, de manière soudaine, sans donner d’alerte. Une belle preuve que la langue évolue, mais garde parfois en elle les échos de son histoire ancienne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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